Coup de balai sur la littérature pornographique en Chine

Par Actualitté

Cela faisait longtemps (si, si... quoi que), que l'on n'avait pas évoqué les problèmes de censure et de ce monde policé que la Chine instaure de force. En somme, de ce qui se regroupe sous l'appellation censure. Le dernier fait d'armes concerne 1414 livres qui ont été publiés sur Internet et que les autorités ont fait interdire dans le cadre de la lutte contre la pornographie en ligne.


Nous en parlions en avril dernier, le pays a entamé un grand nettoyage du net, avec la littérature pornographique en ligne de mire, entre autres.


L'administration générale de la presse et des publications explique dans un communiqué que 20 sites et 30.000 liens ont été coupés après que 4000 sites littéraires ont été inspectés par une cinquantaine d'experts. Les oeuvres incriminées « incluent des contenus pornographiques », ou « utilisent des titres provocateurs ou violant la vie privée, afin d'attirer l'attention », voire « évoquent des aventures d'une nuit, des couples échangistes, des abus sexuels, au mépris de la décence ».


Pour les éditeurs de ces sites autant que les auteurs des textes, le gouvernement a prévu de mettre en place une réglementation qui légiférera sur les oeuvres que l'on est autorisé de publier ou d'écrire, sur internet. Cette campagne de censure est en tout cas la dernière en date dans le nettoyage par le vide de tout ce qu'internet peut contenir de choquant pour l'administration chinoise.


Invité d'honneur de la Foire de Francfort, la Chine n'avait pourtant pas fait d'esclandre sur le sujet de la pornographie en littérature durant l'événement, avec une approche très politique de la situation.


Depuis juin, un logiciel nommé Green Dam Youth Escort, destiné au pistage et au filtrage des contenus visibles sur le net est censé avoir été mis en place dans les nouveaux ordinateurs vendus. Cependant, le pays avait fait face à une plainte pour violation du droit d'auteur, après qu'un éditeur de logiciel fit valoir qu'on avait simplement plagié sa technologie.


Si le logiciel n'est pas obligatoire, avait précisé le pays en août, reste que sa non-utilisation pourrait ne pas assurer à l'internaute une...
NdRédaction : Résidant temporaire en Chine, notre journaliste n'a pas pu achever son article...