L'AFP rappelle des propos du comédien au sujet de son humour et de sa personnalité : « On me surnommait le Frankeinstein du rire, le Dracula de la facétie, voire le pape de l'humour noir. C'était bien beau, mais le public m'assimilait à mes blagues. Il me considérait comme un franc salaud, un bourreau d'enfants, un monstre. Et moi je suis un tendre ».
Il est vrai qu'au cinéma, on l'aura essentiellement vu dans des rôles de personnages patibulaires mais on se souviendra aussi de sa performance dans La maison des bois réalisé par Maurice Pialat où il incarne un homme au coeur tendre qui recueille un orphelin.
Le ministre de la Culture a tendu à rendre hommage au comédien. Il a déclaré, avec le décès de « Pierre Doris, c'est toute une époque de l'humour à la française qui disparaît ». Selon le ministre, il incarnait « une culture populaire de qualité, faite de bons mots, qu'il devait à une maîtrise parfaite de la langue française »