L’OMS avoue pouvoir souhaiter: «y réfléchir à 2 fois à la prochaine pandémie»

Publié le 30 octobre 2009 par Suzanneb
[Mise à jour 12 déc. 2009]

Rebondissements cette semaine, un réputé membre de l’OMS (en position clef) aurait incité l’OMS à déclarer l’urgence pandémique. En tant que président du principal Groupe de Travail Scientifique Européen sur la Grippe ESWI (*), Albert Osterhaus aurait profité de sa position pour engranger à son profit personnel, des milliards d’Euros en vaccins soi disant pour guérir la grippe H1N1. On parle de scandale, de fausse pandémie, de subornation…

(*) ESWI : groupe financé exclusivement par les géants pharmaceutiques, également fabricants de vaccins : Novartis, Hofmann-La Roche, Baxter, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres.

Scandale à l’OMS: création de la fausse pandémie H1N1

Surnommé « Dr. Flu », le professeur Albert Osterhaus, de l’Université Erasmus à Rotterdam en Hollande a été désigné par les chercheurs et les médias Hollandais comme l’homme étant au centre de l’hystérie mondiale autour de la pandémie de grippe H1N1. Osterhaus s’avère être la plaque tournante du réseau international pharmaceutique, apparenté à une véritable Mafia. Mais il est également le conseiller en chef de l’OMS pour les questions de grippe et aurait profité de sa position pour engranger pour son profit personnel des milliards d’Euros en vaccins soi disant pour guérir la grippe H1N1.

Plus tôt cette année, la Seconde Chambre du Parlement Hollandais a ouvert une enquête sur le Dr. Osterhaus pour conflit d’intérêt et malversations financières. Ce ne seraient pas ses compétences scientifiques qui sont remises en question, mais le fait de s’être servi, selon le très réputé magazine Science, de la soi-disant pandémie de grippe H1N1, pour servir ses propres intérêts et ceux des entreprises privées pharmaceutiques.

(…)

En 2005, il déclare sur BBC :  

« … si le virus réussi effectivement à subir une mutation de telle manière qu’il puisse se transmettre d’homme à homme, alors la situation serait complètement différente, nous pourrions être au début de la pandémie. »

Osterhaus a indiqué que les excréments d’oiseaux étaient à l’origine de la contamination, mais après analyse de 100 000 échantillons d’excréments d’oiseaux, pas un seul cas de H5N1 n’a été détecté.

Aucune contamination de masse par le H5N1 n’a été observée, mais au passage, Roche et GlaxoSmithKline & Co ont vendu pour des milliards de médicaments Tamiflu et Relenza.
En Avril 2009, après qu’un enfant ait été diagnostiqué au Mexique comme étant porteur du H1N1, la directrice de l’OMS, Margaret Chan, a aussitôt déclaré « l’état d’urgence pandémique ». La prevision de pandémie de longue date, répété à plusieurs reprises par le Dr. Osterhaus finit par voir le jour.

Le 11 Juin 2009, Maragret Chan a déclaré l’alerte pandémique de niveau 6, la plus haute possible, impliquant que l’OMS a autorité sur les Etats signataires (192 dans le monde) de l’OMS,les obligeant à lancer une campagne de vaccination de masse. Bizarrement dans son discours Margaret Chan déclare tout de même :

« Sur la base des preuves actuelles, une majorité écrasante des patients éprouvent des symptômes doux et ont un rétablissement rapide et complet, souvent en l’absence de toute forme de traitement médical. », ajoutant que « dans le monde entier, le nombre de décès est faible… nous ne nous attendons pas à voir un bond soudain et dramatique dans le nombre d’infections graves ou mortelles. »

Voila qui est bien contradictoire et suscite des questions sur les véritables raisons qui ont motivé sa décision.

En effet, il s’est avéré par la suite que Mme Chan a pris sa décision selon l’avis émis par le groupe d’experts de l’OMS, le Strategic Advisory Group of Experts (SAGE), dont le Dr. Osterhaus est l’expert clé, par ailleurs également Président du European Scientific Working group on Influenza (ESWI ).

Ce qui est intéressant avec l’ ESWI c’est qu’il est financé exclusivement par les géants pharmaceutiques, également fabricants de vaccins : Novartis, Hofmann-La Roche, Baxter, GlaxoSmithKline, Sanofi Pasteur et d’autres.

Le Dr. Osterhaus également le conseiller en chef pour les questions de virus pour le gouvernement Britannique et Hollandais, a émis ses craintes que le virus H1N1 pourrait muter en une forme proche du virus de la grippe Espagnole, jouant sur la peur, il a ainsi préconisé une vaccination de masse à travers le monde entier.

JP Morgan a estimé les profits tirés de la pandémie de grippe de 7.5 à 10 milliards de dollars.

Mais ce n’est pas tout, le Dr. Osterhaus compte parmi ses amis les docteurs Frederick Hayden et David Salisbury, tout également 2 membres du SAGE et Conseilleur auprès du gouvernement Britannique (tiens tiens encore !!!) et réputés pour être les plus fervent défenseurs des groupes pharmaceutiques.

Voila un conseil d’experts qui semble bien impartial !!!! (ironie)

Lire l’article intégral sur le site source:

AlterInfo.net - Scandale à l’OMS : création de la fausse pandémie H1N1 – 11 déc 2009

À noter que cette nouvelle est relayée sur d’autres sources, notamment LePost.fr

Vous souhaiterez peut-être consulter le magazine Science ? À noter que les articles sont réservés aux abonnés. Si un lecteur a accès à l’article (de la revue Science) qui traite de cette affaire, il serait aimable de m’en informer.

[Début du billet original - publié le 30 octobre 2009]

Voici une vidéo (la première de 4) présenté par la chaîne ARTE et qui porte le titre original allemand suivant: Profiteurs de peur, le business du H1N1.

Depuis que la grippe A a été déclarée pandémie mondiale par l’OMS, les gouvernements du monde entier se sont lancés dans des achats massifs de médicaments et de vaccins. La dépense est-elle en rapport avec la menace réelle?

 

Nouveaux critères

En mai 2009 (après l’apparition de la grippe porcine), l’OMS supprime des points essentiels dans la définition de la pandémie. Auparavant elle supposait un nombre élevé de décès et de malades dans plusieurs états. Ce n’est plus le cas. Aujourd’hui il suffit, pour décréter une pandémie, d’une transmission accrue et durable du virus dans au moins 2 des 6 régions de l’OMS.

Phase d’alerte maximum

Le niveau d’alerte 6 engage les états membres de l’OMS à mettre leurs plans nationaux contre la pandémie en oeuvre et à commander vaccins et médicaments.

Une incursion dans la cellule de crise de l’OMS.

Dominique Legros, coordinateur de la cellule de crise de l’OMS fait partie de l’instance de décision suprême de l’organisation qui a déterminé les mesures à prendre contre la nouvelle grippe.

«La décision de passer d’un niveau 4 à 5 à 6 était basé sur des critères techniques prédéfinis» dit-il.

Le nombre de décès et de cas graves dans le monde, n’est plus un critère pour définir une pandémie. Pourtant les mesures prises par les états s’appuient surtout sur ces données.

Les raisons de cette redéfinition fondamentale restent confuses. Questionné à ce sujet, M. Legros répond:

Écoutez euh… ça n’a pas été euh… choisi comme ça, peut-être que pour la prochaine pandémie on y réfléchira à deux fois…

[6:30m sur la vidéo]

Voyez cette première vidéo d’une série de 4, qui met en lumière le caractère irréfléchi de cette décision.

Lien direct sur DailyMotionhttp://www.dailymotion.com/video/xawj11_1x4-un-virus-qui-fait-debat_tech