Plus Belle la Vie . le cachet des acteurs

Publié le 01 novembre 2009 par Flash-News

Plus Belle la Vie le succès international de France 3 connaît quelques vagues au niveau salarial, le producteur Hubert Besson a donc décidé d’essayer de calmer la houle et de livrer dans les pages du journal Le Parisien, le cachet des ses acteurs.



 

Au départ du feuilleton, on n’avait aucune référence salariale.

Aujourd’hui encore, on invente au fur et à mesure. » De fait, on ne peut pas comparer les cachets d’un feuilleton quotidien à ceux d’un téléfilm unitaire, ou même d’une série de huit épisodes par an, quand « Plus belle la vie » en compte cinq par semaine. Il y a cinq ans, donc, « les 15-16 comédiens principaux étaient payés entre 300 et 600 , selon leur âge, par jour de tournage, avec un minimum de 12 à 14 cachets garantis par tranche de 20 jours. » Avec l’accroissement de notoriété des uns et des autres, mais aussi avec l’augmentation du nombre de comédiens, le système a été revu. La fourchette des cachets se comprend désormais entre 500 à 1 000 par jour, et le minimum garanti est tombé à 10 jours sur 20. Ce qui, pour un premier rôle, assure 10 000 par mois. « Les comédiens ont joué le jeu », se félicite Hubert Besson, qui n’oublie jamais de souligner que « cela ne lui pose aucun problème que les comédiens soient correctement payés ». Certains réclamaient, d’ailleurs, que leur rôle les accapare moins pour pouvoir tenter leur chance ailleurs. Pour les « guests », ces comédiens dont les apparitions restent ponctuelles, le cachet va de 300 à 600 , selon que l’on ait un nom… ou non.

A chaque rediffusion, les comédiens touchent 30 % de leur cachet, mais aussi entre 20 et 25 % de droits versés par l’Adami (Administration des droits des artistes et musiciens interprètes). En cas d’utilisation de leur image sur des produits dérivés, ils sont partie prenante à hauteur de 10 % du montant du contrat.

Vu les soucis de plus de 3 000 000 de personnes en France, les bougonnements d’un tel ou une telle paraissent dérisoires.

Source intégrale Le Parisien