On n’a pas eu l’idée que c’était fini (Claude Esteban)

Par Arbrealettres


On n’a pas eu le temps, pas
tout à fait, on
avait cru qu’une minute pouvait
suffire, une main
sur un bras, on n’a pas eu l’idée
que c’était fini
quelque part, écrit peut-être
dans un livre qu’on n’aurait jamais lu
surtout s’il parlait
d’une femme, d’un homme, d’un jardin.

(Claude Esteban)