Ce qui ne parle pas, je l’écoute (Claude Esteban)

Par Arbrealettres

Ce qui ne parle pas,
je l’écoute.

Ce qui n’a pas de lieu,
je le retrouve dans
son lieu.

Ce qui tombe,
je me retiens à son assise.

Je vois vivre
tout ce qui meurt.

Je disparais
avec ce qui demeure.

(Claude Esteban)