Bali, J2

Publié le 05 novembre 2009 par Stephaniehk

Cette seconde journée, qui s’annonce très chargée, commence sous un soleil radieux. Au premier virage, une superbe panorama sur le Mt Agung et les eaux translucides de la baie s’offre à nous:

 

Sur le bord de la route, le poisson pêché tôt le matin sur les prahus est vendu dans de grands paniers:

Sur la plage d’Amed, nous nous arrêtons pour observer la production de sel via des techniques datant de la préhistoire !

L’eau de mer est placée dans des troncs de palmiers pour séchage, puis concentrée plusieurs fois (filtrage dans les grands entonnoirs tissés en feuilles de palmiers). Le sel est ensuite récupéré dans de petits paniers pour ultime séchage au soleil:

 

 

A notre arrivée, c’est presque l’émeute , tout le monde veut nous vendre du sel !

 

Allez, c’est d’accord, un sachet chacune !

Un peu plus loin, nous découvrons un champ d’arachides (on ne savait pas du tout à quoi ça ressemblait )

Nous longeons ensuite la côte jusqu’à Tulamben pour y faire un peu de snorkeling

Le site est considéré comme l’un des meilleurs de Bali pour la plongée. Le Liberty y a fait naufrage pendant la seconde guerre mondiale, en 1942, et depuis, faune et flore aquatiques y ont élu domicile en abondance. Pour l’anecdote, le navire américain a été coulé par un sous-marin japonais et s’était initialement échoué sur la plage. C’est l’éruption volcanique de 1963 qui l’a déplacé jusqu’à son positionnement actuel.

L’intérêt de ce site est qu’il est très proche de la plage, un quinzaine de mètres environ seulement, et peu profond (au plus proche, nous pouvions toucher l’épave avec nos palmes). L’exploration en snorkeling (plutôt qu’avec les bouteilles) est par conséquent déjà très intéressante.

Désolée, pas de photos de notre cru (nous aurions pu louer des appareils photos – tout est prévu ! – mais nous avions déjà chacun un gosse à gérer ) mais sachez que c’était vraiment superbe: bans de poissons multicolores et variés nageant tout autour de nous, végétation impressionnante parfois phosphorescente…

Je vous invite à consulter ce site, riche en jolies photos sous-marines du site (c’est à lui que j’ai emprunté la photo ci dessus )

Une petite video trouvée sur youtube, comme si vous y étiez :

Les enfants ont adoré, surtout Maxime (Lucie était moins à l’aise, à distance de la plage, sans bouée aucune pendant longtemps et surtout avec un tuba qui n’était pas vraiment adapté à la taille de sa bouche ) qui s’est débrouillé tout seul. Il a même eu la chance d’admirer un poisson clown en revenant vers le bord. Il y a fort à parier que masque et tuba figurent sur la lettre au Père Noël !

Nous reprenons la route pour Tirtagangga où le dernier raja de Karangasem construisit un très beau palais d’eau. Il fut apparemment très endommagé par l’éruption de 1963, mais bien restauré: nous avons été éblouis par ce cadre somptueux et parfaitement entretenu.

 

Splendide, n’est-ce pas?

De nombreuses statues, très originales, décorent le bord des bassins.

 

 

Cerise sur le gâteau: il est possible de se baigner dans l’une des piscines – pour faire comme le raja . L’eau était un peu fraîche (évidemment ce ne sont que mes critères ) mais le cadre m’a décidée: je m’y suis baignée aussi.

 

 

Petit rafraichissement en images:


Nous enchainons sur une petite promenade dans les rizières alentours. Le paysage est contrasté, magnifique:  

 

 

Mais il n’y a pas que du riz par ici: ananas, papayes, goyaves, cacao et noix et coco se plaisent aussi: 

 

  

 

Notre itinéraire suit soit le bord des terrasses, soit les canaux d’irrigation:

 

Ce système d’irrigation est d’ailleurs remarquable par sa complexité, son histoire et son importance sociale sur l’île. Plutôt que de vous faire un mauvais résumé, je vous invite à lire cet article très complet sur le sujet  

Parfois, le franchissement des canaux est acrobatique

 

Mais la promenade en vaut la peine. Grâce à l’uniformité du climat balinais tout au long de l’année, les enfants peuvent observer tous les stades de la culture du riz; en effet, certains champs viennent juste d’être plantés alors que d’autres sont prêts à être moissonnés. 3 à 4 récoles annuelles sont ainsi possibles. Quand j’habitais au Japon, c’était très différent. Les saisons étant marquées, tous les champs étaient plantés à la même époque et le nombre de récolte limité à  1 ou 2, de mémoire, selon la région.

 

La fin de la journée est consacrée à la visite d’un atelier de bijouterie artisanal à Budakeling. Cet atelier est spécialisé dans la fabrication de bijoux en argent.

 

Du plus haut intérêt pour nos bricoleurs en culottes courtes

 

et pour les parents qui n’ont pas manqué de faire une pause dans la boutique de l’atelier

 

Le soleil commence à décliner donnant de magnifiques couleurs aux paysages…

 

… et il semble que l’on ait réussi à vider les accus de nos deux petits monstres

Il est temps d’aller reprendre des forces