Le nouveau truc...

Publié le 05 novembre 2009 par Philippejandrok

Le nouveau truc des Roms à Strasbourg après les biberons à l’alcool pour faire dormir les bébés dans leurs bras, les fausses bagues en or trouvées par hasard sous vos pieds et que l’on vous offre généreusement en échange de quelques pièces, tout de même, vous avez eu une bague en « or » gratuitement, vous pourriez au moins donner quelque chose, non ? 

Ces personnes de plus en plus ingénieuses, ont désormais décidé d’utiliser une méthode remarquable pour escroquer les passants.

Je revenais d’une visite donnée à mon ami horloger, qu’un jeune de banlieue était venu trouver avec une Rolex Daytona que soit disant son cousin voulait lui vendre, et qu’il ne savait pas où, ni comment il l’avait trouvé, sans doute dans une boutique à Paris, mais comme il avait perdu les papiers et la boite, ce qui est très gênant quand on possède une Rolex, il voulait avoir l’avis du spécialiste :

- - Est-ce que c’est une vraie ?

Mon ami, la loupe sur l’œil, observa la lunette, le bracelet, le fond vissé :

- - Désolé, c’est une fausse, mais je ne peux pas vous la rendre, vous n’avez pas le droit de posséder cet objet et je suis obligé de la détruire.

Le type a repris sa montre et s’est barré en courant.

- Je préfère qu’il parte, me dit mon ami, comme ça, je n’ai pas d’histoire.

Sur le chemin du retour, une femme avec une poussette et un enfant assis à l’intérieur m’aborda en Anglais :

- - Excuse me, do you speak English ?

- - Yes of course, what can I do for you ?

- - Blabla Blabla Blabla Blabla can you give me some money… Avec cette expression de misère et de désespoir soudain.

- - Désolé, pas le temps…

À peine le temps de tourner les talons qu’elle aborda le suivant :

- - Entschuldigung, sprechen Sie Deutsch ?

Elle n’avait pas le Bachot, mais elle parlait le Français, l’Anglais, l’Allemand, le Roumain peut-être le Hongrois, une vraie polyglotte, quel talent.

Cette petite délinquance, car il s’agit bien d’escroquerie quotidienne, de tromperie manifeste, puise des ressources d’intelligence remarquable de la part des gens du voyage, qui, souffrants également de la crise, doivent trouver de nouveaux moyens pour, pardonnez-moi l’expression, enfumer les citoyens que nous sommes.

La dernière fois que j’ai écrit un article sur les Roms, J’ai reçu de sérieuses menaces de la part de mon interlocuteur qui écrivait phonétiquement avec ses pieds et qui semblait faire partie de cette grande famille. Ce courageux personnage me promettait sans hésiter un coup de surin pour soulager mes souffrances et pour avoir témoigné d’une simple expérience, comme celle dont j’ai été témoin aujourd’hui. Il ne faut pas casser ni révéler les ficelles du business.

En fait, il faudrait se laisser gruger et ne jamais réagir, se taire et donner l’argent que l’on n’a pas forcément et partir sans attendre de merci pour sa générosité.

Un jour, place de la cathédrale, une vieille femme Rom demanda avec cette manière si particulière qui mêle fourberie et mensonge, de l’argent à mon père qui n’en avait jamais sur lui, il tendit une pièce de 5 francs pour soulager sa détresse, mais la vielle femme la regarda avec dédain en annonçant avec un air de reproche et d’ingratitude :

- - C’est tout ?

- - C’est tout ? répondit mon père, rends moi ça immédiatement, je vais te montrer si c’est tout.

Et la vieille femme grabataire repartit en courant, je dois dire que mon père qui était un humaniste était très contrarié par l’attitude de cette femme, qui reçut avec mépris la main qui lui était tendue.

Le dernier épisode en date est arrivé à mon ami J. G de Pélichy qui pendant qu’il soignait les parents d’une famille de Gitans, les enfants en profitèrent pour piller sa maison. Une famille charmante, vraiment sympa...

Il n’y a rien de plus méprisable que celui qui crache dans la main de celui qui le nourrit, de celui qui le soigne.

Je suis navré pour le Rom qui m’a menacé sur mon blog, mais je ne tolère pas davantage ses méthodes fourbes et lâches et j’en fais part, s’il croit que par ces actions les Roms vont attirer sur eux la pitié, je crains qu’ils ne se trompent, et je ne crois pas porter ici des jugements racistes, mais simplement humains, un témoignage vécu.

Sur terre, il y a de bons et de mauvais humains dans toutes les sociétés, il suffit de reconnaître les bons des mauvais, et certains de ceux-là sont… oh et puis vous jugerez vous-même.

 Nous vivons une époque formidable.