Comment avoir une confiance aveugle en la vie ?

Publié le 06 novembre 2009 par Imparfaiteetalors
Avez-vous déjà fait trop confiance à la vie ? Avez-vous déjà usé de pensée magique en vous imaginant que tout allait bien aller, quand pourtant, un drame affreux se préparait...  Ça m'est arrivé mercredi... 
Les mercredis sont bien occupés ici. Une semaine sur deux, je fais du bénévolat à l'école de ma fille. Et une fois par mois, je l'amène au restaurant. Pas n'importe lequel : celui de l'école hôtelière. Voilà une excellente occasion de découvrir la gastronomie à peu de frais. Cette semaine, j'ai décidé d'amener Philosophe, mais aussi Dynamite... et deux amies, question que le ratio adulte-enfant soient à mon avantage... ;-).
Le hic, c'est qu'on dirait que j'ai oublié que les dîners à cette école s'échelonnent sur 2 heures ou 2 heures trente... Un peu long pour un enfant de 3 ans... surtout quand maman n'a pas allumé que des crayons à colorier ou de petits cahiers auraient pu être pratiques pour passer le temps...
C'est ça, cette confiance aveugle en la vie... Les enfants vieillissent, et on réalise qu'on peut sortir léger... Vite, on perd le réflexe de se demander de quoi on aurait bien besoin pour palier aux mille et un besoins qui pourraient survenir lors de la sortie... On perd, le temps d'un soupir, l'habitude de remplir la mini-van à moitié à chaque sortie avec tout le kit de survie... Mais cette confiance que l'on acquiert nous joue parfois des tours...   On s'imagine alors béatement que les enfants peuvent attendre assis bien sagement pendant notre palpitante conversation sur les vertus de l'accouchement naturel avec notre copine.
Et on constate la mine déconfite, et c'est là le drame de la journée, que nos enfants ont toute la «créativité» voulue pour s'occuper :
  • en mettant des miettes dans leur verre d'eau;
  • en renversant une partie de leur soupe à la vue du petit pain chaud qui arrive à table;
  • en lichant 3 petits « cup » de beurre, au point de manger le bout de papier qui recouvrait le mini contenant;
  • en se couchant sous la table;
  • en coloriant sur la nappe avec le seul stylo que vous aviez dans votre sacoche.
Ah, pourquoi ai-je donc oublié la mère avisée que j'étais ? Celle qui arrivait au resto avec sa remorque de stock de bébé derrière l'auto, et la poussette pleine à craquer...
Morale de l'histoire :
1) ne jamais sous-estimer l'ennui d'un enfant (et m'acheter une foutue grosse sacoche pour y laisser des trucs de divertissement en permanence)
ou
2) ne plus jamais sortir au resto avec les enfants si le service n'est pas rapide ou que le resto n'a pas un coin jeu...