Nip/Tuck [6x 04]

Publié le 07 novembre 2009 par Lulla

Jenny Juggs // 2 16o ooo tlsp.


   Il m'arrive encore de m'émerveiller devant un épisode de Nip/Tuck. Celui-ci a frappé particulièrement fort en offrant des intrigues finalement assez "simples" pour la série mais efficaces. On a d'abord eu droit à une histoire dite légère sur une certaine Jenny Buggs, l'équivalent américain de notre regrettée Lolo Ferrari. Cela me fait penser que les producteurs devraient offrir un rôle à une autre de nos fiertés nationales, Lova Moor, portée disparue depuis trop d'années. Quel est le problème de Jenny ? Elle a des seins monstrueux, plus gros encore que des pis de vaches ou des pastéques. Cela la rend extrêmement aigrie et elle se sert de sa poitrine pour écraser tout ce qui bouge, que ce soit un téléphone, une citrouille ou la tête de Christian ! Cela ne volait pas haut, je vous l'accorde, mais le burlesque trash façon Nip/Tuck m'amuse toujours autant. Cela me manquera quand la série sera morte. C'était un plaisir de retrouver Kriesten Warren. Souvenez-vous, la cinglée de la saison 3 de Despetate Housewives qui a eu une fille avec Tom et qui est morte lors du braquage de la supérette, c'était elle. Elle joue les psychos à la perfection. On la voit peu malheureusement. Bref, Christian a eu fort à faire avec les attributs de Jenny pendant cet épisode, ce qui lui a permis de ne pas trop se ridiculiser cette fois. Encore que se faire frapper par une paire de seins n'a rien de glorieux.

   Pendant ce temps, Teddy Rowe a emmené Sean et sa petite-famille dans un camping trip qui devait tourner mal, mais à son avantage à elle. Pas de chance : elle a rencontré un détraqué sur son passage et elle pourrait bien y rester. Le plan de Teddy a été mis en place assez rapidement et j'ai aimé le retournement de situation très suprenant mais pas tant que ça quand on connaît la série et l'ironie dont elle fait souvent preuve. Disons que l'on se fait avoir à chaque fois ! La bande-son avec La Traviata remixée ajoutait ce qu'il fallait de too much et compensait en quelques sortes le piètre jeu de Rose McGowan, définitivement pas à l'aise dans ce rôle. Pauvre Annie. Avec tout ce qui lui arrive, toutes les femmes-psychopathes qui ont jalonné sa courte existence et sa mère névrosée, elle va mal tourner. Au moins autant que son frère Matt, si ce n'est pire. Mais on ne sera plus là pour y assister. L'intrigue mime grotesque de Matt semble s'achever ici. Lors d'un de ses braquages, il se fait tirer dessus par un caissier plus malin que les autres. Christian va sans doute la sauver mais on espère quand même qu'il va y rester... Si tous les personnages ou presque sont devenus plus ou moins pathétiques, aucun autre n'atteint le niveau de Matt. En même temps, la première fois qu'on l'a rencontré, il se coupait le prépuce aux ciseaux. Cela en disait déjà long sur ce qui nous attendait...


// Bilan // Je me contente peut-être de peu aujourd'hui quand il s'agit de Nip/Tuck mais, malgré les années, elle reste la plus trangressive, la plus osée et la plus burlesquement trash de toutes les séries. Rien que ça mérite d'être récompensé.