L'elfe au dragon T1 : les maraudeurs d'Isuldain

Publié le 15 novembre 2009 par Litterature_blog

Comment faire pour proposer aux 9-12 ans qui ne sont pas de gros lecteurs de découvrir l’héroic fantasy sans avoir à se farcir des pavés de 600 pages ? Arthur Ténor et les éditions du Seuil pensent avoir trouvé la solution avec L’Elfe au dragon, une série dont les volumes ne dépassent les 200 pages et sont publiés à quelques mois d’intervalle.
L’Elfe au dragon raconte l’histoire de Kendhil, un jeune elfe qui appartient à la communauté des sentinelles d’Oriadith. Seul membre des sentinelles à n’avoir ni père, ni mère, ni frère connu, il est également le seul à avoir choisi de faire alliance avec un dragon alors que ses semblables ont toujours choisi des aigles pour compagnon.
Dans ce premier volume, Kendhil accompagne le doyen des elfes sentinelles à Burgon, la cité des maîtres du fer. C’est la première fois qu’il rencontre des humains. Les deux elfes viennent chercher du métal pour forger des dagues. Mais ils ont à peine le temps d’être reçu par le maître Far et sa petite fille Clivi que déjà retentissent les trompes du guet. Les maraudeurs d’Isuldain, un groupe de mercenaires, vient d’envahir la ville et prend en otage ses habitants pour les livrer à Orst Fibhur, baron de Gonkar. Ce dernier a négocié la vente des maître du fer aux orques de l’obscur contre de l’or. Ne supportant pas l’idée que les burgonais se retrouvent dans les griffes des orques, le jeune Kendhil et son dragon Karlo vont tout mettre en œuvre pour les sauver…
Cette série constitue une parfaite première approche pour découvrir la fantasy. Toutes les communautés les plus classiques sont représentées : les elfes, les humains, les orques et les dragons. Magiciens et sorciers entrent en scène dès le second volume. Ne manquent que les nains, mais peut-être apparaîtront-ils par la suite (le 4ème tome est prévu pour février 2010). Le monde présenté est cohérent, et après ce premier volume d’introduction, la quête d’identité de Kendhil devient la trame principale du récit.
Arthur Ténor n’est pas un nouveau venu dans la littérature de jeunesse. Cette série démontre à quel point il fera bientôt parti des incontournables.
L’elfe au dragon T1 : Les maraudeurs d’Isuldain, d’Arthur Ténor, Éditions Seuil Jeunesse, 2009. 10 euros.
L’info en plus : Pour les plus jeunes qui veulent découvrir la fantasy, Marie-Hélène Delval publie chez Bayard une série au format poche (4,50 euros) dont chaque tome ne dépasse pas 100 pages dans un style vraiment facile d’accès. Le septième volume de cette série qui devrait en compter 11 vient de paraître au mois d’octobre. (Les dragons de Nalsara, de Marie-Hélène Delval, éditions Bayard).