CLANDESTIN de James Ellroy

Par Fleurdusoleil

dimanche 15 novembre 2009

CLANDESTIN de James Ellroy

L’ AUTEUR :

Né en 1948, James Ellroy (de son vrai nom Lee Earle Ellroy), vit, après le divorce de ses parents en 1954, à El Monte, un quartier modeste de Los Angeles: c'est là que sa mère est assassinée en 1958. Après quelques années noires (drogue, alcool, délinquance), il écrit son premier roman à trente ans.
Les premiers romans d'Ellroy sont marqués par la figure maternelle, auxquels peuvent être associé par exemple le personnage du Dalhia Noir, victime atrocement mutilée du roman éponyme qu'il publie en 1987 (inspiré d'une véritable affaire jamais résolue ayant défrayé la chronique à la fin des années 1940) . Sa ville natale sert  de décor à des oeuvres comme L.A. Confidential.
Devenu une référence du roman noir, James Ellroy inspire nombre de réalisateurs comme Curtis Hanson ou Brian de Palma qui prennent un malin plaisir à recréer l'univers sombre de son oeuvre.


LE LIVRE :

Résumé :
Il n'y a pas que les enquêtes de police qui soient "clandestines" dans ce roman de James Ellroy. Il y a aussi les ambitions, les liaisons amoureuses et sexuelles, les pulsions, les violences, les  vies anodines, les morts atroces, les rédemptions. Elles mèneront l'agent de police Freddy Underhill sur la piste d'un tueur de femme pendant "les dernières années de sa jeunesse".

Mon avis : Ce deuxième roman de James Ellroy nous renvoie dans les années 50, dans le Los Angeles sombre et glauque avec ses embrouilles et ses magouilles. Fred Underhill, un jeune policier ambitieux brise sa carrière naissante en enquêtant sur le meurtre d’une jeune femme  étranglée à son domicile. Bien entendu, dans cette première partie du roman, flotte comme un fantôme la tragique histoire du Dahlia noire ( un crime atroce perpétré quelques années plus tôt et qui reste un mystère pour le L.A.P.D.).
Etant dans l’obligation de démissionner de la police, Fred essaie de vivre sa vie , mais la mort de cette femme plane sur son existence comme une épée de Damoclès. La découverte d’une autre femme retrouvée morte dans des conditions similaires à la première victime, le pousse dans une quête de la vérité. Pour la justice, pour sa vie et pour l’amour de sa femme….
Pas une seconde  je ne me suis ennuyée en suivant la course folle de Fred Underhill. Jusqu’au bout, il nous tient en haleine et nous cherchons avec lui qui a bien pu tuer ces femmes. Démarrant avec une équation simple : une victime, un suspect  et un flic, nous avançons pour découvrir au fur et à mesure des tas de ramifications qui nous tissent  une véritable toile d’araignée.
Franchement, j’avais bien aimé le “Dahlia noire” mais j’y avais trouvé quelques longueurs  alors que pour ce roman j’ai trouvé beaucoup de dynamisme et une écriture bien plus fluide.
Je vous le conseille vivement, vous ne serez pas déçu.

Ellroy James : La lettre E du challenge ABC.

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