~~ Le choc des titans : thermomix / cook'in ~~

Par Hummm
Je me suis rendue hier chez mon amie Kékénou, "la blonde de service", du blog "Cuisine de Lolo", elle avait invité sa copine Barbara qui est venue avec son cook'in ! Barbara n'est pas démonstratrice Demarle, donc elle nous a gentiment aidé à mieux connaitre le cook'in, sans partie prix ! Kékénou a sorti son thermomix et nous avons décidé de faire une comparaison des deux appareils, on lit tellement de commentaires sur l'un ou l'autre qu'il est difficile de se faire une idée... Nous, on voulait "voir" !!! Tout d'abord, Barbara nous montre son cook'in, une inspection digne du FBI (femmes blondes intelligentes) commence donc ! Capayette, du blog "menja i calla", prend des photos tel un agent secret... Barbara commence à dévisser une vis située sous le dessous du cook'in, qui a servi à bloquer la balance lors du transport, ça se fait, dit-elle, les yeux fermés, on la prend au mot... Le cook'in possède un bouton marche arrêt à l’arrière, en cas de coupure de courant, celui-ci ne se remet pas en route une fois l'électricité revenu. On remarque de suite le panier vapeur du cook'in en inox, un matériau qui garde la chaleur, alors que celui du thermomix est en plastique. Celui-ci se fixe au moyen de clips directement sur le bol sans le couvercle entre les deux, un joint permet une étanchéité maximum, alors que le panier du thermomix se pose sur le couvercle du bol, pas de joint entre les deux. Barbara nous fait remarquer la stabilité de l'ensemble, aucun risque de voir le panier vapeur tomber ! Ce petit "plus" est une sécurité non négligeable ! Le cook’in est plus large sur sa base que le thermomix et prend un peu plus de place sur le plan de travail. Les puissances des deux sont très proches (100 w près) Le bouchon du cook’in est en fait un doseur puisque gradué jusqu’à 100 ml.  Un goupillon est fourni pour aider au nettoyage des couteaux. Ceux-ci sont entièrement en inox. Leur forme est différente des couteaux du thermomix. Inspection du fond du bol pour comprendre le « pourquoi » de la hauteur des couteaux du cook’in. Celui-ci est en forme de dôme, moins facile à mon avis à «racler » pour retirer les aliments et à nettoyer que le fond plat du thermomix. Le fouet est assez semblable et vient de fixer sur les couteaux, alors que celui du thermomix est simplement posé, encore une sécurité de plus, si l’on verse la préparation le fouet reste bien en place. Le couvercle du thermomix est muni d’un joint souple, pas très facile à mettre en place, mais sûrement plus efficace que le joint en dur du thermomix, qui lui, du fait de sa texture, se pose facilement sur le couvercle. Nous nous interrogeons sur les sortes d'ailettes situées sous le couvercle, servent-elles à aider au mélange des prépartions quand on mixe à grandes vitesses ?... Barbara nous montre comment mettre en place le couvercle sur le bol du cook’in, il faut les deux mains, une qui pousse sur le couvercle pendant que l’autre actionne une sorte de tirette, je fais cette remarque tout simplement, parce qu’une personne ayant des difficultés à se servir de ses deux mains, aura du mal à fermer le cook’in. Le bol ainsi fermé est mis en place que le support, on remarque que le bol peut légèrement « bouger » dans son logement sans que le support ne bouge, stabilité assurée sur le plan de travail, même en grande vitesse, alors que le thermomix « se balade » parfois sur le plan de travail selon la vitesse requise. Nous regardons maintenant les différents boutons situés sur la base du thermomix, la position « sens inverse » est introuvable, il n’y en a pas. Barbara nous explique qu’elle a fait une recette de ratatouille, position 1 et que cela correspond au « sens inverse » du thermomix, ses légumes n’ont pas été « hachés », donc la vitesse 2 du cook’in correspond à la vitesse 1 du thermomix, la 3 à la 2, etc La balance est graduée de 10 grs en 10 grs, alors que le thermomix est de 5 grs en 5 grs, nous nous interrogeons sur la fiabilité de la balance des deux « concurrents », rien ne nous arrête, nous pesons deux fois 500 grs de lait, puis nous les versons dans le cook’in et le thermomix ! L’un affiche 510 grs l’autre 490… maquiavéliques ?… non ! simplement très curieuses !!! L’inspection terminé, nous décidons de faire en parallèle quelques recettes, tout d’abord une crème anglaise, afin de réalisé des iles flottantes… Kékénou, très prévoyante, a tout préparé... on cherche encore le "pourquoi" des épluches légumes pour les oeufs... affaire à éclaircir... Ha ! un seul livre pour le cook’in, alors que le thermomix doit en posséder une dizaine… par contre la présentation de celui-ci est très pratique car il se pose « en trépied » sur le plan de travail et les feuilles sont plastifiées. Chacune de leur côté, (Barbara avec son cook’in et Kékénou avec son thermomix) commence donc la recette, celle du cook’in préconise une température de 90° (ce qui m’interpelle et me fait penser que les œufs vont être cuits…) seulement 5 mn pour le cook’in pour 7 mn sur le thermomix avec une température de seulement 80°, qui me semble bien plus juste… Pause café en attendant le résultat… qui ne se fait pas attendre, j’allais dire il n’y a pas photo, mais si justement il y a photo ! La texture « grumeleuse » de la crème faite au cook’in ne m’étonne pas du tout… température trop élevée… heureusement un petit coup de turbo avec le fouet et la « crème » retrouve une texture acceptable… mon avis est que certaines recettes du livre du cook’in ne sont pas vraiment au point… une combinaison du cook’in avec les recettes (maintes fois testées) du thermomix me semble la meilleure solution. Lors de la préparation de la crème, nous remarquons que la montée en température est visible sur le thermomix, les voyants s’affichant au fur et à mesure alors que sur le cook’in les voyants de température restent fixent, par contre le cook’in est plus rapide en montée de température que le thermomix, la fonction induction entre en jeu à mon avis. Passons maintenant aux blancs en neige, chacun suit la recette de son livre… suspense insoutenable… bon pas vraiment mais presque… on remarque que le cook’in est légèrement plus bruyant que le thermomix. Verdict, de chaque côté les blancs sont montés, ils n’ont pas la même texture… et là c’est une affaire de goût… pour ne pas se laisser influencer, chacune goute une cuillère des blancs, sans savoir de quelle recette il s’agit, pas de tricherie, ce n’est pas le but,  les avis sont partagés, en ce qui me concerne,  je préfère sans hésiter ceux fait au thermomix ! Les essais continuent, de plus en plus fort…cuisson simultanée de pommes de terre dans le panier du bol (tiens celui-ci aussi est en inox…), de légumes (chacune a le même poids pour ne pas « fausser » les résultats) dans le panier vapeur,  et de poissons (toujours le même poids pour chacune) sur le plateau du panier vapeur ! C’est parti… On "colle" Capayette à l'épluchage des légumes... et au "casssage" des oeufs !!! pendant que Kékénou et Barbara pèsent les poissons... pas de triche ! Voilà, tout est prêt... La forme plus évasée du varoma du thermomix donne plus de place que le panier vapeur du cook'in. On met le couvercle... Ha, côté cook'in, on ne voit plus rien... dommage... Re-pause café… les papotages vont bon train… Au bout d’une petite demi heure, chacune vérifie la cuisson de son plat : de chaque côté les pommes de terre sont cuites, côté thermomix, les légumes du cuit vapeur sont plus croquants que ceux du cook’in, ils mériteraient 5 mn de plus de cuisson, comme quoi le fait de « clipser » le panier vapeur du cook’in directement sur le bol avec le joint, permet une meilleure cuisson vapeur ! Le poisson est à peu près cuit de chaque côté, il manquerai aussi quelques minutes de cuisson pour les deux appareils ! donc égalité pour tous les deux ! L’après midi se termine… alors ? Cook’in ou Thermomix ? Le choix est difficile, les adeptes du thermomix trouveront toujours tous les défauts au cook’in et vice versa… même sans connaître vraiment les deux appareils ! Pour ma part, j’ai retenu que le cook’in avaient plus de sécurité que le thermomix (panier cuisson qui se fixe), il bouge moins sur le plan de travail, le maintien en température des plats est amélioré grâce au matériau. Pour le moment, il n’y a pas de livre spécifique « cook’in » hormis celui livré avec l’appareil. Ce qui me plait moins, c’est le « look » du cook’in… mais une des participantes le préfère au thermomix, toujours affaire de goût… Je tiens à remercier Kékénou de nous avoir si bien reçu (petite couche de pommade en vue de sa prochaine invitation...) et sa copine Barbara qui a gentiment joué le jeu !   Ha oui ! info super importante, que ce soit pour le cook'in ou le thermomix, attention à la vapeur sur les lunettes !!!! ***