La main d’Henry dans la culotte d’un zouave : la FIFA.

Publié le 21 novembre 2009 par Mister Gdec

Socialement très incorrect, je n’aime pas le foot, et le claironne haut et fort. Voilà qui est dit. Ce que je n’y aime pas, ce n’est pas le sport en lui-même, mais tout ce qui l’entoure : la mâlitude dans ce qu’elle a de plus vulgaire, les supporters éructant de la mauvaise bière et utilisant parfois ce prétexte facile pour tout casser sur leur passage, obligeant des hordes de policiers à encadrer leurs débordements aux frais du contribuable, alors que dans le même temps d’autres à ce jeu là s’en mettent plein les fouilles au passage du divin grand ballon… et de la sacrée coupe camouflée en Graal moderne. Chaque époque a les idoles qu’elle mérite… Mais qu’on ne me demande pas de l’adorer : je suis athée.

J’ai entendu à propos de cette fameuse affaire de la main d’Henry à laquelle je ne comprenais rien au départ pour ne pas m’y intéresser une réflexion qui m’a semblé intéressante de la part de je ne sais plus quel commentateur sur France Info. Il installait un parallèle entre les tricheries en politique, dans les affaires et dans le sport en faisant de ce procédé immoral une figure de style caractérisant notre époque. Il est vrai que j’ai pu constater, dans mes études notamment, même au plus haut niveau, à quel point ne pas tricher, être honnête tout simplement, sans ostentation mais parce que l’on a été éduqué comme cela malgré la modestie de ma classe sociale, est peu courant, voir un sujet de raillerie dans certains milieux prétendument supérieurs…

Sans m’intéresser au foot, je ne suis donc pas loin de rejoindre cet avis radiophonique. Il me semble en effet surprenant, voire défier les plus élémentaires lois du bon sens, qu’un but marqué avec l’aide de la main par une personne qui reconnaît sa faute, constatée par tous, qui fasse l’objet d’une demande légitime de la part de l’équipe d’un pays qui entre parenthèses a déjà connu l’affront d’un référendum bafoué, et alors que ce joueur dise lui-même qu’il serait plus équitable que ce match soit rejoué, finisse par une fin de non-recevoir de la FIFA. En prenant cette décision, elle cautionne, persiste et signe une évidente erreur d’arbitrage, s’enfonçant dans le mensonge d’une décision inéquitable.

Et l’injustice entraîne toujours la violence de par la pression indicible qu’elle exerce. Mais il est vrai que moi, le foot, je n’y connais rien…

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