Un avenir plain d'avenir (Partie 2)

Publié le 23 novembre 2009 par Kristobal @kristoguy

Pour quel public recherchez-vous des formations ?
A-J. P : D’un côté il y a les « jeunes » qui se divisent en deux groupes : les 15/24 ans et les 24/30 ans. Pour les premiers, on peut parler de bilan d’orientation, et d’ailleurs, ce sont souvent les parents qui viennent vers nous, inquiets pour l’avenir de leur progéniture. Les jeunes sont impatients et déterminés : il s’agit de leur trouver tout de suite la bonne voie en ciblant leurs envies et leurs aspirations et de les diriger ainsi vers des études qui conviendront à leur personnalité. Les 24/30 ans qui s’adressent à nous sont parfois des personnes qui viennent de finir leur cursus d’études et qui, après quelques semaines dans le monde professionnel, s’aperçoivent qu’ils n’ont pas pris la bonne voie, que le métier ne leur plait pas. Ayant parfois cédé à la pression familiale, ils ont fait ce que l’on attendait d’eux. Et devenus professionnellement autonome, ils décident de changer l’axe de leur vie professionnelle. La deuxième grande catégorie compte les 40/55 ans. Ce sont des gens qui, après de nombreuses années de travail, ont envie de changer de métier. Une entreprise qui ferme, l’aspiration à une meilleure qualité de vie sont des raisons qui les poussent à se poser des questions. Nous leur répondons qu’il est toujours temps de changer, pour être mieux ! La dernière catégorie s’avère étonnante. Il s’agit des retraités. Cadres de haut niveau qui souffrent d’inactivité, ils financent eux-mêmes leur projet. Nous les accompagnons et les aidons à trouver un secteur professionnel qui leur plait, par exemple aide à la création d’entreprise, l’humanitaire,...
Notre clientèle est très féminine : 68% de femmes et 32% d’hommes se tournent vers des bilans de compétences en France. Les femmes se remettent plus facilement en question et n’hésitent pas à se confier à des professionnels pour solliciter leur aide !

Dans quels cas les formations peuvent-elles être refusées au salarié ?
A-J. P : Les ressources humaines ont toujours le droit de refuser au salarié la formation qu’il demande. Pour éviter cela, nous allons aider chaque salarié à monter un dossier efficace pour que sa demande soit prise en compte et acceptée par son service RH. Il faut savoir que l’entreprise peut demander un bilan de compétences pour un de ses salariés (avec l’accord de celui-ci) et que le salarié peut également en demander un. Dans ce cas, le financement peut être pris en charge par le Fongecif ou par l’organisme collecteur de la branche et restera totalement confidentiel. Notre métier repose sur la confiance et la confidentialité.

Quelles sont les formalités pour les entreprises ?
A-J. P : Des organismes de formations ont mis en place un système pour aider les entreprises à la mise en place du DIF. Ils envoient une équipe pédagogique sur place pour étudier les différents postes de l’entreprise. Il s’agit souvent de PME qui ne possèdent pas une personne qui s’occupe des formations à plein temps dans la société. Grâce à leurs connaissances en formation professionnelle, nos conseillers vont pouvoir leur proposer les formations adaptées capables d’améliorer la rentabilité de la société. Le plan de formation est alors monté de A à Z. D’un autre côté, l’entreprise bénéficie d’une réduction de coût : quand on sait que l’anglais va occuper une place grandissante au sein des formations, proposer à l’ensemble des salariés une formation de groupe sur le sujet permet des faire des économies et de satisfaire les salariés. L’entreprise motivée qui décide de prendre les choses en main, a la possibilité de proposer un choix large de formations à ses salariés pour que chacun puisse en tirer les bénéfices et en soit satisfait. La France aujourd’hui valorise la formation. Bientôt sera mis en place un bilan d’étape professionnelle obligatoire pour accompagner encore plus finement le salarié dans sa vie professionnelle. Un petit bémol subsiste : le salarié n’a pas encore pris l’habitude que l’on s’occupe de lui et ne sait pas comment déterminer ce qui lui convient. Ça ne saurait tarder ...
Site :
www.competences-et-metiers.com