Harcelée pour son choix de ne pas recevoir le vaccin H1N1

Publié le 23 novembre 2009 par Suzanneb

Agence QMI – Kathleen Frenette - 23 novembre 2009

Excédée d’entendre les commentaires négatifs à l’égard de son choix de ne pas se faire vacciner, une technicienne de laboratoire pharmaceutique s’est vue dans l’obligation de prendre une semaine de congé.

Travaillant dans le domaine depuis près de 25 ans, Chantale (nom fictif) en a entendu des vertes et des pas mûres depuis le début de la campagne de vaccination. Se croyant dans un pays libre, elle a fait part de son choix à ses collègues…

«J’ai toujours cru que j’étais appréciée dans mon milieu de travail et pourtant, depuis la fin du mois d’octobre, j’ai eu droit à des commentaires odieux, sournois, insultants et blessants», a expliqué la technicienne, qui a souligné que certains propos étaient parfois tellement méchants qu’elle rentrait chez elle en pleurant.

Dépassée par les événements, elle a même pris une semaine de congé, au début du mois de novembre, pour réfléchir à son choix et se remettre en question. Résultat: elle ne se fera pas vacciner, mais elle n’en parlera plus non plus, espérant faire taire les mauvaises langues.

Pas contre mais pas pour…

La mère de famille ne se dit pas contre la vaccination, mais n’a jamais eu un bon rapport avec non plus. «J’ai eu deux vaccins sur une période de six mois, un contre la grippe et l’autre contre le tétanos, et je n’ai jamais été aussi malade!», a t-elle dit, ce qui explique sa crainte de la vaccination.

Selon elle, le vaccin contre la grippe A (H1N1) n’a pas été assez documenté et elle se demande s’il y aura des effets négatifs à long terme.

Elle a également mentionné que plusieurs médicaments ont déjà été approuvés par Santé Canada, et retirés du marché, quelques années plus tard, parce que jugés dangereux.

«On n’a qu’à penser au Pondéral, Bextra, Baycol, Prépulsid, Serzone, Vioxx, Prexige qui ont été retirés, et pourtant, des tests avaient été faits sur ces produits...», a-t-elle précisé.

«Oui, je travaille dans le public, avec des gens malades et possiblement contagieux. Je suis consciente que j’ai plus de chance de contracter la H1N1 qu’une autre personne… mais j’ai fait le choix de ne pas me faire vacciner, et c’est mon choix personnel… Je respecte le choix de ceux qui se font vacciner, je veux simplement qu’on respecte le mien», a-t-elle dit en terminant.

Sante.Canoe.com - (Journal de Québec) - Harcelée pour son choix de ne pas recevoir le vaccin – 23 n ov 2009