Private Practice: 3.08 Sins of the Father
Bof... voilà ce qui me vient à l'esprit une fois cette épisode visionné. Ce n'est pas mauvais... c'est juste pas très inspiré. Du réchauffé, voilà oui. A croire qu'un scénaristes de Desperate est passé par-là. Heureusement, si c'est vraiment le cas, la contamination n'a pas l'air complète.
A part ça, Dell is back et... on s'en tape. Il a pas vraiment manqué au show ces derniers épisodes... c'est même tout le contraire, son absence a contribué à l'amélioration de la qualité. Maintenant, il revient annonçant un énième retour en couple avec la mère droguée de sa fille...ce qui fait immédiatement se dresser sur sa tête les cheveux de la grande psy qu'est Violet qui vient donc faire la morale à Dell et à sa copine. Une grande partie de cette intrigue ne sert pas à grand chose si ce n'est occuper du temps de diffusion en fait... cependant, la conclusion était pas mal. Dell oblige Violet à remettre en cause sa crédibilité de psy auprès de ses proches depuis qu'elle a abandonné son fils et Pete. Violet se remet doucement mais sûrement à envisager d'accepter son rôle de mère. Bon alors à ce moment là, si ça sert à la progression des storylines à long terme, je veux bien juste dire que l'intrigue était à chier mais pas inutile. Enfin, pas de Nana dans cet épisode... ah mais si! Elle sert tellement plus à rien qu'on l'oublierait... Elle s'occupe avec le toubib en chaise roulante et Pete d'une femme qui veut tout faire pour que son mari ne meurt pas tant qu'elle n'a pas accouché... ça plombe bien l'épisode, c'est chiant et y a pas grand chose à retenir. On nous redit juste que Naomi est une pétasse anti progrès comme on l'avait fait dans Slip Slidin' Away... et si ça a déjà été dit, où est l'intérêt, hein? A jeter.
Au bout du compte, Private Practice nous offre un épisode servant clairement de bouche trou avant son très attendu double épisode. En espérant que c'est pour mieux nous épater avec ce fameux épisode... parce qu'en attendant, Sins of the Father est le pire épisode de la saison jusque là.
[5/10]