La Douce-amère, de Nicole Voilhes

Par Goliath @Cayla_Jerome

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La Douce-amère, de Nicole Voilhes

Si le soleil est un astre caressant, il en est certaines qui s'y brûlèrent ! Cette demoiselle fut l'une de celle-là, sans pour autant l'avoir voulu.

Pour sauver les apparences et l'honneur contesté des premières dames de la cour, une jeune fille, de la suite de la belle sœur du roi, fut désignée pour éloigner les soupçons sur les amours vrais de louis XIV. Le stratagème fonctionna si bien que la jolie fini dans la couche royale. Louise de la Vallière s'élevait ainsi au rang de favorite vers un destin menant droit au couvent, pour s'être elle aussi brûlée à la lumière du jour.

C'était triste pour la perdante, mais il en était souvent ainsi; pour sa sûreté, l'actuelle présentait au roi celle qui la délogerait … Le soleil brillait d'un feu qui ne savait résister aux passions.

Nicole Voilhes nous chante à merveille les tourmentes qui embrasèrent les cœurs des femmes du pouvoir, au travers de ses différents livres. Chacun d'entre eux parle d'une nouvelle aventure, s'intrigues et de passions… Ses livres mettent l'histoire à la portée de tous en se lisant tels des romans d'amour.

Source Site de Nicole Voilhes :

  

Le pitch :

A moins de dix-sept ans, Louise de La Vallière se vit octroyer une place de demoiselle d'honneur auprès de Madame, belle-sœur de Louis XIV. Naïve et timide, c'était une jeune fille dont la simplicité et la grâce juvénile charmaient tous les cœurs.
Le sien était déjà pris : Louise était éperdument amoureuse du roi de France. Très vite, le roi en fit sa maîtresse alors qu'il avait épousé, un an auparavant, Marie-Thérèse d'Espagne. La première année de la liaison se déroula dans la clandestinité, ce qui convenait fort bien à Louise, amatrice d'ombre. Elle se donna à cet amour comme on entre en religion, avec autant de foi que d'abnégation. Louis XIV, mal remis du renoncement à Marie Mancini, fut follement épris de cette douce conquête qui dansait divinement, passait pour la meilleure écuyère du royaume et surtout, lui vouait un véritable culte.

Cette passion, partagée pendant plus de six ans, devint officielle après le décès de la reine-mère, Anne d'Autriche. Si ce sentiment réciproque avait résisté aux aléas si nombreux de la vie de cour, il s'étiola quand Louise dut sortir de l'ombre.
Louis XIV réalisa que la favorite qu'il aimait n'était pas faite pour la lumière, qu'elle ne convenait pas à un roi à qui tout réussissait, que le Soleil se devait de brûler plus glorieusement.
Louise devintalors la « DouceAmère ».


 
  

Source IN OCTAVO :

Professeur de lettres, Membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Clermont-Ferrand, Nicole Voilhes est également une voyageuse infatigable, parcourant la planète par pure passion à la rencontre d'autres peuples et d'autres cultures. Spécialiste reconnue du XVIème siècle, elle nous communique sa passion pour la littérature et l'histoire en nous permettant de découvrir un siècle fort méconnu.

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Après nous avoir régalés avec "Les roses de la vie", Nicole s'est passionnée pour une reine discrète, Louise de Lorraine et avec "Le buis et le myrte" nous plonge cette fois avec délectation au cœur de la Cour du dernier Valois.