Le livre de Nabokov est en effet sorti hier en Russie où la foule était en délire dans les rues, les femmes nues sur le trottoir et les hommes s'immolaient par le feu. Eh oui, rien que ça...
Quant à la question de la publication de ce texte, tout le monde et les universitaires en premier, semble se réjouir de la décision de son fils que d'avoir refusé de le brûler. « Aujourd'hui, alors que le moindre mot de Nabokov vaut son pesant d'or, ce livre, c'est comme trouver un trésor », explique l'écrivain russe Sergei Kibalnik. Et la directrice du musée de conclure : « Toutefois il est compréhensible qu'il fut difficile pour Dmitry de brûler quelque chose d'écrit par la main de son père. Et je suis personnellement très heureuse que le fils de Nabokov ait décidé de publier l'oeuvre de son père. Et il l'a également fait en raison de son grand âge. »
Le livre a été publié par Azbouka-Klassika, qui présente deux textes : l'un pour le grand public, l'autre est une édition enrichie du texte anglais et de la copie des 138 fiches cartonnées contenant les notes de l'édition anglaise. En France, c'est Gallimard qui s'y colle.