Sommeil blanc - De Jean-Paul Guyon

Par Kilucru

Sommeil blanc
De Jean-Paul Guyon
Avec Hélène De Fougerolles, Laurent Lucas, Marc Barbé, Julien Frison, Clotilde Mollet ...
Synopsis
Dans le silence et le froid des hauts plateaux alpins, Camille, une jeune femme peintre, vit dans un chalet à l’écart du monde. Elle croise un matin le chemin d’un jeune garçon surgi de nulle part, qui va peu à peu envahir son quotidien. La jeune femme, au risque de voir sa vie bouleversée, va chercher à percer son mystère.
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Ce sommeil auquel Camille se laisse aller de plus en plus souvent, même en pleine journée. Comme ce soir où son mari doit la réveiller, ses invités commençant à arriver. Dans quelques jours, Camille aura quitté la région, cette ancienne auberge, presque un refuge, envahie l’hiver par le froid et la neige, dans une région boisée, aux abords d’un lac.
Elle rejoindra son mari, le retour à la ville après une longue absence retirée cette contrée déserte. Elle est peintre et la solitude participe au principe créatif.
Alors que son époux s’absente quelques jours pour un congrès, sur la route enneigée Camille croise un jeune homme à pied dans, le seul lieu où il puisse se rendre est éloigné de quelques kilomètres encore. Pourtant s’il accepte d’être déposé au croisement suivant, il s’enfuit presque quand Camille propose de l’accompagner jusque chez lui. Tout cela n’a duré qu’une poignée de secondes. Et dans la blancheur environnante la jeune femme peut se demander s’il elle n’a pas rêvé cette soudaine apparition !
Aux alentours du lac, plus loin une équipe de plongeurs sonde les fonds, localise un véhicule et entreprend de le sortir de l’eau.
Alors que Camille censée faire les derniers cartons s’attarde, traine comme indécise une présence furtive se fait dans la maison. L’adolescent de retour, sans prévenir, sans même frapper est de retour.
Les rencontres entre Camille et le jeune homme se font plus fréquentes, ce garçon respire le mystère, Camille semble elle aussi posséder un secret.
Ce premier film démarre dans une ambiance idéale, la solitude ouatée des forêts enneigées, des individus dont seule l’ombre semble précise. Une réalisation impeccable, les extérieurs magnifiques de blanc vêtu et les intérieurs où la caméra cadre efficacement les individus entre les murs de pierre !
Petit à petit les faits se feront plus précis, et le film perdra de son mystère, une forme de réveil blanc où les réponses affluent. J’aurais aimé gardé une part de mystère, des interrogations non résolues. Pourtant force est de reconnaitre le mérite de ce premier film, à amplifier et confirmer donc !
Excessif.Com "...En ce sens, Sommeil Blanc souffre d'une double intrigue. La liaison se réalise sans aucun mal ou presque, mais chacune aurait presque pu servir à écrire un scénario à part entière. Sur une durée de seulement 90 minutes, Jean-Paul Guyon propose une multitude de pistes, obligeant ses spectateurs à être actifs (ce qui est une très bonne chose), avant de nous offrir l'unique « solution » propre à l'intrigue principale, hélas bien en-deçà de ce que l'on était en droit d'attendre après une telle tension et d'aussi nombreuses questions..."
Le Monde.Fr - "Sommeil blanc" : angoisse alpestre
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