L'ancien ministre Hervé de Charette voudrait faire renaître l'ancienne UDF

Publié le 08 décembre 2009 par Sylvainrakotoarison

(dépêche)
L'ancien ministre Hervé de Charette voudrait faire renaître l'ancienne UDF
Hervé de Charette quitte l'UMP et relance l'UDF
Politiques 08/12/2009 à 11h31
Le député du Maine-et-Loire a annoncé sur RTL qu'il autoriserait le Nouveau Centre d'Hervé Morin à utiliser le sigle de l'ancien parti giscardien.
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Hervé de Charette le 10 juillet 2007 à l'Assemblée nationale (© AFP Jacques Demarthon) 
Le député du Maine-et-Loire Hervé de Charette a expliqué mardi qu’il quittait l’UMP pour rejoindre le Nouveau Centre afin de faire renaître «une UDF nouvelle» car, selon lui, aujourd’hui l’ancien parti giscardien «manque cruellement à la vie politique».
«Aujourd’hui, je constate que l’UDF, ce parti de centre droit, manque cruellement à la vie politique, a déclaré l’ancien ministre giscardien sur RTL. Et je crois que c’est une des explications fortes du malaise politique qui existe actuellement dans la majorité».
Il a affirmé que lui-même «ne se sent(ait) pas bien» dans le parti présidentiel.
«Je pense que pour les prochaines échéances politiques, reconstituer l’UDF, naturellement l’UDF d’aujourd’hui, l’UDF nouvelle, c’est une priorité», a plaidé M. de Charette, dépositaire du sigle UDF qu’il a fait enregistrer en 2004 à l’Institut national de la Propriété industrielle (INPI).
Interrogé sur le fait de savoir s’il autoriserait le Nouveau Centre, le parti d’Hervé Morin partenaire de l’UMP, à utiliser ce sigle il a répondu: «Oui, bien sûr». «Il faut, a-t-il dit, qu’on essaie de travailler ensemble à faire l’UDF d’aujourd’hui à partir de ce qu’est le Nouveau Centre qui est une jeune pousse. Il y a là les éléments d’un nouveau départ qui me paraît utile pour le centre droit en France».
Estimant que l’UMP avait échoué à devenir «le grand parti de la droite et du centre», le député du Maine-et-Loire s’en est pris en particulier au débat sur l’identité nationale estimant qu’on prenait les électeurs «pour des billes» en lançant cette consultation avant les régionales.
«Quand je vois qu’on en est à l’extrémité de se passionner pour cette affaire des minarets, j’ai honte», a-t-il dit. Selon lui, «on ne peut pas refuser de laisser leur place et leur libre-choix à ceux qui ont une religion, même si elle n’est pas la mienne ou la vôtre».
M. de Charette a assuré toutefois qu’il restait «dans la majorité présidentielle». «Evidemment, je continue à soutenir le président, le gouvernement, etc…», a-t-il déclaré.
(Source AFP)