Crocodiles de Djian

Par Mango


Crocodile : espèce dangereuse pour les humains. Il peut attendre plus de six mois sans boire et un an sans manger. Inutile donc de grimper dans un arbre pour vous sauver, il attendra tranquillement au pied de l’arbre. Inutile de courir en zig-zag, il possède un sixième sens grâce auquel il perçoit les vibrations !
A soixante-dix ans,  le narrateur, un écrivain qui n’écrit plus,  vit seul dans une grande maison,  loin de la ville et passe son temps à lire, à flâner ou à pécher avec un ami. Sans femme et sans enfant, il ne regrette rien et ne craint rien, ni sa solitude ni la mort. Il n’attend plus rien de la vie  Il se dit heureux ainsi,  avec quelques bons livres et de beaux saumons en perspective.
Arrive la rencontre accidentelle (C’est le cas de le dire !) avec une jeune femme et son petit garçon de trois ans qui fuient  un homme violent. Elle accepte l’hospitalité du narrateur et s’installe chez lui nonchalamment. Le petit garçon mutique suit le vieil homme partout et celui-ci  apprécie ces moments. Le temps s’écoule et un fragile équilibre s’instaure entre eux jusqu’au coup de téléphone qui va  perturber cette apparente bonne entente. La fin est violente
Restée sur une très mauvaise impression avec « Impardonnables » le seul livre lu de cet auteur, je suis encore plus déçue par son  petit livre de six nouvelles dont cette dernière : « Crocodiles »  qui donne son nom au recueil. Je n’accroche décidément pas au style de  Philippe Djian. Ses personnages et ce qui leur arrive me laissent indifférente ! Eux-mêmes sont trop détachés de tout et font vraiment n’importe quoi avec la vie des autres ! Désabusés,  ils blessent  ceux qui les approchent, sans craindre d’aller jusqu’aux extrêmes,  montrant par là-même leur veulerie sous jacente derrière l’apparente nonchalance
 Crocodiles de Philippe Djian  - Un livre de moins dans ma PAL!