Peter Collins donc, après avoir testé l'avion, écrit quelques phrases étonnantes (c'est drôle, moi qui ai lu des dizaines de tests d'appareils photos, j'ai retrouvé dans le test de Collins le même genre d'approche à la fois technicienne et passionnée pour un objet technologique) : "je n'ai jamais piloté un avion qui réponde aussi instantanément et puissamment au manche à balai [...] c'est tout simplement le meilleur et le plus polyvalent des avions de combat que j'aie jamais piloté. [...] Si j'avais à partir au combat, quelle que soit la mission, quel que soit l'adversaire, je choisirais, sans hésitation, le Rafale."
J'étais donc auparavant un nationaliste obtus, me voilà en plus cocardier et militariste...
Pas tellement - encore que, je ne pense pas qu'il soit bon, à n'importe quelle époque, de faire comme si les questions de défense n'existaient pas.
Je constate juste que cet article énorme n'a pas fait l'objet d'une ligne ni dans Libé, ni dans Le Monde, ni dans le Figaro. Le blog du spécialiste défense de Libé en parle, mais ça n'a pas passé la barrière du papier.
Il faut dire qu'en plein débat sur l'identité nationale, des bonnes nouvelles ne seraient pas lisibles (on ne va pas vanter le Rafale, on ne sait jamais, s'il allait s'emplatrer dans un minaret ?)
Aujourd'hui la mode est à faire peur et à chanter partout que la pauvre France ne peut rien faire sans la gentille Union européenne (le Eurofighter se vend mieux, mais il n'est pas utilisable sur un porte avion). Une réussite française cocorico comme au bon vieux temps ? Impossible. N'en parlons donc pas.