Le Chef de l'Etat français s'aide d'une voltige dont il a le secret: un appel du pied à Kadhafi qui, lui, amadoue Deby, qui, lui, réfléchit sur la libération des journalistes.
La vérité est ailleurs.
Sarkozy, sous pretexte d'aider des journalistes qui ne faisaient que leur travail, tente de soustraire des malfrats de la justice tchadienne.
Résultat des courses, unmarchandage abcons, ridicule. "Aucun pays ne doit perdre la face" avait-il dit hier.
Le genre de dialectique condescendant où, l'accusé devient une victime.
Dans le même ordre d'idée, il ne vous a pas échappé qu'aujourd'hui, en France, les journalistes font le procès du Président tchadien. Ses propos ? Aucune accusation en effet, simplement, des inquiétudes.
sempiternelle attitude occidentale vis à vis des anciens colonisés ne s'achèvera jamais si, les concernés, se laissent toujours traînés dans la boue.
Deby, ton peuple te regarde !