Cette convention devrait aussi donner aux enseignants davantage de moyens pédagogiques pour intégrer la visite de musées au sein du cursus scolaire. L’enseignement de l’histoire des arts, qui se fait désormais de façon transversale, sera soutenu par cette convention. Des livres, des vidéos mais aussi des sites Internet aideront les enseignants à faire le lien entre leurs élèves et les musées.
Pour le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel, il s’agit là d’œuvre au maximum pour surmonter les inégalités sociales qui restent très importantes devant la culture. Chaque enfant doit pouvoir franchir les portes des musées avec la même facilité.
La signature de cette convention s’inscrit également dans la continuité de l’évolution des programmes scolaires. Si l’histoire des arts a fait son entrée, de manière transversale, au collège, la réforme du lycée va organiser son enseignement dans les programmes de la seconde jusqu’à la terminale. C’est ainsi que, pour chaque lycée, un référent culturel sera nommé. Ce dernier aura pour charge d’établir des relations entre son établissement et les pôles culturels proches.