Bref, voici notre nanard au débit fulgurant qui passe du survet au costard cravatte en moins d'une journée. Laporte a été sportif, entraîneur de club puis sélectionneur national. Le profil et les résultats obtenus sont intéressants. Bons parfois, souvent même (avec le stade français, tournoir des 6 Nations), mauvais aussi (coupe du monde)... Le bonhomme a bourlingué.
L'homme d'affairesAlors bien sûr, vendre des T shirts de rugby dédicacés c'est vraiment gagne-petit, médiocre serai-je tenté de dire, mais en sport, n'est-ce pas parfois une qualité que de savoir calculer, de préférer le point acquis à la flamboyance du jeu ?
Quant à l'article de l'Equipe magazine sur ses ennuis avec le fisc, là aussi, il ne faudrait pas immédiatement remettre en cause la nomination de Laporte sur le simple fondement d'une enquête journalistique, aussi précise soit-elle. Le temps judiciaire n'est pas le temps médiatique alors respectons la présomption d'innocence et attendons.
Au PS, on s'émeutLe Foll, l'homme à la mèche rebelle, a manqué une occasion de se taire. Mais disons plutôt qu'il a " fait le métier " et comme au PS on a rien à dire... Pas la moindre trace dans ses propos d'une quelconque idée sur le sport, d'une quelconque conception du poste et encore moins un profil du ministre qu'il aurait fallu trouver.
La France et ses ministres des sportsAu cours de ces dernières années, on peut clairement classer nos ministres des sports en deux catégories, les bons et les nazes.Dans la première, nous avons eu Marie-George Buffet et Jean-François Lamour, deux " pointures " qu'on va certainement regretter. Dans la seconde, citons deux anciens sportifs, Guy Drut et Roger Bambuck et deux femmes, Frédérique Bredin et Michèlle Alliot-Marie.
Alors Laporte, ça n'enthousiasme personne, c'est même assez bizarre comme choix mais bon, Nicolas Sarkozy passe son temps à bouger les lignes alors prendre un ancien rugbyman, c'est somme toute cohérent !
Un bon ministre des sports c'est quoi ?A l'heure actuelle, il nous faudrait assurément un représentant d'envergure internationale capable de répondre aux deux défis majeurs que le sport français doit relever : r estaurer notre influence au niveau mondial et permettre à notre pays de continuer à être à la pointe mondiale de la lutte anti-dopage. Et ce genre de profil, ça ne court pas les rues.
Vous auriez vu qui vous comme ministre des sports ?
François