Au ciel (André Devynck)

Par Arbrealettres

Quand serons nus et profonds
têtes folles galets ronds
écueils
à la porte où nos doigts s’usent
Un signe noir
sur le seuil.
Le temps ruse et nous confond
haute écluse.

Sable et sel
silence
seul.

Quel cri
quelle vague de fond
ô juge
nous rejettera ?

Liberté
le vent
l’écume.

Au ciel, étoiles posthumes.

(André Devynck)