Chronique des nouveaux Maceux

Publié le 27 décembre 2009 par Mac Québec
Chronique : Prendre contact avec l’interface
Comme je l’ai dit dans mon petit texte de présentation, le but de cette chronique est de vous faire connaître des applications roulant sur OS X (le système d’exploitation de votre machine Apple) qui remplaceront ce que vous pouviez avoir sur votre machine Windows. Je n’ai pas l’intention d’offrir un cours Apple 101 qui est disponible sur le site Apple à l’adresse suivante http://www.apple.com/fr/findouthow/mac/.
Malgré ce que je viens de dire, je crois par contre important de commencer par un face-à-face Windows - OS X en décrivant ce que l’on retrouve sur les bureaux respectifs (votre espace de travail).

Bureau de Win XP (représente encore 70% du marché de la plate-forme Windows - qui est par ailleurs en baisse continue depuis des mois - et comme je n’ai ni Vista (qui c’est maintenu à un faible 18% de tout le marché des OS - quelle catastrophe !), ni Windows 7 (qui est pas mal mieux mais pas encore à la hauteur, selon moi), ce sera XP. Source : http://www.w3schools.com/browsers/browsers_os.asp


Bureau OS X (pour ceux qui ne sont pas familiers, le X est le chiffre romain pour 10 ; OS X est rendu à la version 10.6.2)

La barre de tâches sur Windows (en bas de l’écran) est remplacée par le Dock et la barre de menu sous OS X. Le Dock correspond à la zone de lancement rapide sous XP. Quant à la barre de menu Mac (en haut à droite), elle correspond un peu au rôle que tient la barre d’état système (en bas, à droite de l’écran) de Windows.
Quelques petites différences : 1) comme la barre de tâches sur XP, le Dock peut être placé en bas, à gauche ou à droite du Bureau, alors qu’avec XP, elle peut aussi être placée en haut ; 2) la barre de menu OS X ne peut être déplacée.
Quelques différences plus importantes, qui demandent celles-là un peu plus d’approfondissement :
1) la partie gauche de la barre de menu sous OS X correspond au menu de l’application sélectionnée. 

Contrairement à Windows, lorsque l’on ferme une fenêtre d’application sous OS X, on ne quitte pas complètement l’application comme le montre le premier petit clip.
Pour fermer une application, il faut se rendre dans la barre de menu à gauche et sélectionner « Quitter ... » (clip 2) ou encore utiliser les touches « cmd (commande) Q » ;

2) lorsque vous démarrez OS X, le Finder est automatiquement lancé. Cette application peut se comparer à l’Explorateur Windows avec lequel vous pouvez gérer tous vos fichiers.


Ça se ressemble pas mal, n’est-ce pas ! Mais l’aspect fondamental du Finder c’est qu’il est le centre névralgique de votre Mac (comme le dit Apple). Le Finder a été introduit avec le premier Macintosh, qui inaugurait l’interface graphique (WIMP pour « Windows, Icons, Menus and Pointing device » (fenêtres, icônes, menus et dispositif de pointage), soit bien avant ce que Micro-Soft allait commercialiser sous le nom de « Windows ». Pour ceux qui ont suivi l’évolution de l’ordinateur personnel, soit en ayant visité un musée, lu sur le sujet, ou encore étant eux-mêmes une pièce de musée ;-), on se souviendra de MS-DOS avec lignes de commandes et l’utilisation intensive du clavier. Du F1, pour répéter les lettres dans la dernière ligne de commande ou du Shift-F7 pour lancer l’impression du document, que de chemin parcouru depuis les 35 dernières années ! Bon, revenons à nos moutons ;
et finalement, (je complète le face-à-face sur ce dernier aspect)
3) le Panneau de configuration sous XP et les Préférences systèmes sous OS X. Avant de poursuivre, revenons un peu sur l’interface. On a ici la fenêtre qui s’ouvre lorsque l’on appuie sur le bouton Démarrer sous XP.

Sous Mac, le bouton Démarrer est remplacé par la Pomme dans le coin supérieur gauche.

On y retrouve essentiellement les mêmes options, dont les Préférences Système. Pour moi, c’est ici que la différence est la plus profonde. Oui l’interface à la marque Apple mais c’est en terme de convivialité et de performance que le Mac se démarque de Windows.


Par exemple, avez-vous déjà essayé de partager en réseau deux postes de travail sous Windows XP ? C’est l’enfer avec l’un des systèmes d’exploitation et un charme avec l’autre. Vous êtes-vous déjà frotté à une configuration réseau qui ne fonctionne pas sous XP ; un enfer ! Un charme sous OS X. La liste est longue et c’est pourquoi plusieurs développeurs offrent, moyennant un léger supplément ($$), de faire fonctionner ce que Microsoft n’est pas foutu de faire tourner correctement. C’est quand même ironique d’avoir à se battre avec Windows pour partager ses fichiers en famille sur plusieurs ordinateurs et de savoir que ce système d’exploitation est grand ouvert sur les attaques extérieures. C’est plus facile de prendre contrôle d’une machine Windows en l’attaquant que d’y aller en douceur de façon légitime !
Je vous donne deux autres caractéristiques qui selon moi montrent la maturité de OS X et de sa performance. Lorsque vous avez acheté un ordinateur fonctionnant avec Windows, on vous a probablement demandé si vous souhaitiez une version française ou anglaise de Windows. Avec un Mac, la question ne se pose pas (enfin uniquement pour le type de clavier avec ou sans accents). Vous avez choisi « Français » lors de la configuration de OS X la première fois et souhaitez maintenant utiliser l’Espagnol, le Chinois ou encore l’Anglais ; pas de problème, on se rend dans Préférence Système sous « Langue et texte » et on change la langue de l’OS.
OS X contient pas défaut un serveur Web Apache, les environnements de développement tel que Ruby et Ruby on Rails, PHP et une base de données (SQLite).
Pour conclure, même si je n’avais pas à vous persuader de faire l’achat d’un Mac, puisque c’est déjà fait ou sur le point de l’être, vous devez maintenant être convaincu d’avoir fait le meilleur achat de votre vie.
Sur ce, à la prochaine.