Alain Mincou comment le bouffon du roi se ridiculise en attaquant connement Ségolène Royal

Publié le 29 décembre 2009 par Kamizole

Si vous ne connaissez pas le pedigree d’Alain Minc, je vous suggère de lire sa fiche sur Wikipedia. Instructif. On y apprend qu’il n’a pas le nez très propre en matière d’affaires. Dans plusieurs conseils d’administration il a pratiqué double jeu, dressant les administrateurs les uns contre les autres pour favoriser ses clients. Et c’est même fait jeter de celui de Vinci pour cette raison.

Ami et conseiller de Nicolas Sarkozy – c’est à lui que l’on doit la lumineuse idée d’annoncer la suppression de la redevance TV sans avoir le moins du monde réfléchi préalablement au financement des chaînes publiques – il a pollué Le Monde pendant toute la campagne électorale en menant ouvertement campagne pour lui. Les journalistes ont quand même fini par le pousser, non sans difficultés, en dehors du Conseil de surveillance où il s’accrochait comme bernique à son rocher avec pour seule ambition de faire rentrer le Groupe Lagardère dans le capital.

Il vient de se déchaîner contre Ségolène Royal. Ainsi que le rapporte 20 minutes Echanges de politesse entre Alain Minc et Ségolène Royal. Il la dit «incapable de gouverner» et se réjouirait qu’elle soit à nouveau candidate en 2012 car «L’écart des compétences s’est accru depuis 2007: Sarkozy est dans un séminaire de doctorants de Harvard et elle dans un centre d’apprentissage à Niort.»… Une telle signalée connerie est sidérante et je suis comme bien souvent partagée entre la plus noire colère et l’envie de rigoler.

Nicolas Sarkozy serait bien incapable de faire quelque étude à Harvard ! Alors, un doctorat… si l’apprentissage sur le tas menait à un tel niveau cela se saurait et l’ensemble de l’œuvre de Sarkozy depuis juin 2007 ne plaide pas en sa faveur. Parler de «centre d’apprentissage» relève du dernier mépris. Sans doute oublie-t-il que Ségolène Royal est énarque, comme lui ? Et que Nicolas Sarkozy n’a même pas été capable de présenter l’examen de sortie de Science-Po… Sans doute encore une blessure narcissique non cicatrisée.