Palmarès Plaisir de lecture

Par Venise19 @VeniseLandry
Éric Simard l'a fait le premier (à mon su et vu en tout cas), Catherine l'a suivi de près. Intéressant. Le palmarès situe, englobe, synthétise, cerne. Il me semble que tout à coup, je comprenais mieux leurs lectures.
Je me suis alors dit, pourquoi pas moi !
Je ne m'attendais pas à ce que l'exercice soit si difficile ! Si difficile que je me serais bien échappé du casse-tête par plusieurs ex aequo. Finalement, quand j'aimais également, j'ai devancé le titre qui avait reçu le moins d'attention. Entendons-nous bien, je n'ai pas tenu compte du niveau de difficulté du roman, je laisse ce critère aux juges des hautes instances littéraires, j'ai seulement jaugé mon plaisir de lecture.
1 33, Chemin de la Baleine - Myriam Beaudoin
Parce que rarement une lecture m'empêche de dormir. Je me suis levé la nuit pour le lire. Le coeur m'arrêtait de battre à certains passages. J'ai pris à coeur l'attente de cette femme qui aime trop d'une manière qui m'a moi-même surprise.
2 HKPQ - Michèle Plomer
Il m'a tenu sur une vague d'ambiance douce, sensuelle, spirituelle et j'aurais voulu à jamais qu'elle se poursuivre. Je lisais lentement et relisais de peur que le roman se termine trop vite.
3 Mademoiselle Personne – Marie Christine Bernard
Le souffle court, béate d'admiration, les yeux écarquillés devant tant d'intensité autour d'un personnage. Tant d'ingéniosité aussi pour la structure du roman. Et quel style rythmé !
4 Les filles - Lori Lansens
Je refuse qu'elles n'existent pas, elles m'accompagnent encore. Se sont des amies, ces filles jumelles par la tête mais du tout par le coeur. Le plus grand traquenard de faux vrai que j'ai lu jusqu'à date.
5 La louée – Françoise Bouffière
Une histoire qui m'a enfiévré. Éprise par le coeur d'un trop-plein d'émotions devant cette femme forte traitée en victime. Pour ma compassion à toutes les femmes qui ont un jour vécu de ce pareil au même de voir leur corps loué.
6 Almanach des exils – Stéphanie Filion et Isabelle Décarie
Pour mes haussements de sourcils devant le charme de ces écritures féminines. Tant de soin à écrire la poésie qui sort par les pores du quotidien. Un bel échange d'amitié, à travers les antipodes de deux pays, le Canada et le Brésil.
7 Le discours sur la tombe de l’idiot – Julie Mazzieri
Pour m'avoir fait entrer dans un village sans contours précis où la folie rode sans contour précis, avec une écriture précise à couper au couteau.
8 Paul à Québec – Michel Rabagliati
Pour une histoire qui sent le Québec. Pour une histoire qui repose sur la progression de l'attachement. Pour cet art rare de raconter par la complémentarité parfaite entre le mot et l'image. Parce que j'ai éclaté en sanglot, ce qui ne m'arrive jamais en lisant.
9 La traversée du continent – Michel Tremblay
Pour avoir voyager à travers les yeux d'une gamine de 12 ans et d'avoir éprouvé toutes ses frousses, tous ses espoirs. Pour me reconnaître par la voie du passé de ma mère.
10 Tarmac – Nicolas Dickner
Pour le contrôle du dit, pour la divulguation de l'histoire avec une maîtrise esthétique. Pour ses personnages qui survivent à la fin du monde et au point final. Pour l'admiration du concept des 99 chapitres titrés. Pour un style unique, indentifiable.
=====
Avez-vous fait le vôtre ?