Chansons d’@mour…

Publié le 30 décembre 2009 par Maudsoulat

… Wrapalapala… Pardon, je m’égare. Je sais, nous ne sommes pas le 14 février mais la St Valentin c’était trop prévisible pour cet article et j’ai donc choisi le 30 décembre, veille de réveillon du Nouvel An, pour vous faire chanter.

Ou plutôt évoquer l’évolution des modes de communication dans les chansons. En effet, de la rencontre chez la boulangère du coin à Internet, les artistes ont suivi les tendances.

Avant, pas de Web, ni de portable, les vraies rencontres c’était le lot commun de tous les apprentis amoureux. Et ça ne marchait pas toujours du premier coup, comme le démontre ce cher Joe Dassin avec ses petits pains au chocolat :

Une fois que le poisson était ferré, ou nourri à coup de croissants, comme vous préférez, première solution : la lettre. On pouvait l’écrire à une parfaite inconnue, comme Charles Dumont. Attention, cette chanson est collector.
Puis vient le téléphone. Bon, là, il faut déjà connaitre un peu mieux sa cible. Nicole Croisille l’a chanté, « Téléphone-moi, appelle-moi et dis-moi que tu m’aimes »… Claude François, lui, maintient par le combiné le seul lien avec son ancienne famille et le Téléphone pleure.
Mais la chanson la plus représentative est signée Benabar et s’appelle… « Vade retro téléphone » (ou la bonne vieille technique du suis-moi, je te fuis, fuis-moi…)

Bon, là, normalement, vous me voyez arriver à 10 km avec mes jolis souliers (à Brest, on ne met pas de gros sabots)… Ben oui, voili voilou Internet et les rencontres virtuelles. Raté. Avant ça, le Minitel et les débuts de l’ordinateur avec une chanson de précurseur, Marilou de Michel Polnareff. Ou quand les amours deviennent virtuelles. En voici une version chantée par Christophe Willem, enfant d’Internet, sur le prime de Nouvelle Star (les filles, on se calme, même si Dédé et Marianne sont toute chose à la fin de la chanson)

Avec la génération Internet, vient la génération portable, MSN, Skype, Facebook… Et les offensives de Diam’s qui réclame un mec mortel en donnant son mail à la fin de sa chanson.

Bref, les rencontres chez la boulangère deviennent de plus en plus artificielles et tendraient presque à faire de nous des handicapés du myocarde, tellement on ne sait plus draguer (ou se faire draguer) de vive voix…
Plutôt que de faire du jardinage, les hommes et les femmes préfèrent donc la pomme…C