Dans quelques heures, adieu 2009 et ce sera sans aucun regret.
D’abord, parce que comme on parle moins de la « crise », la vraie crise morale qui a été fabriquée par la surmédiatisation d’une « crise économique » dont le terme exact aurait dû être « escroquerie interbancaire », va s’atténuer. Du moins je le souhaite. Parce que je ne sais pas trop comment ça se passe dans le showbiz parisien, mais quand on est musicien dans le Sud, je ne pense pas que mes collègues du coin garderont un souvenir ébahi de 2009.
Ensuite parce que sur un angle personnel, j’ai subi de très grosses déceptions. Je ne vais pas trop exposer ma personal life ici, mais en très résumé, aucune année de ma vie, avant celle-ci, ne m’a apporté autant de déceptions, de la part de personnes proches, qu’il s’agisse de certains membres de ma famille ou de personnes que je croyais mes ami(e)s.
Sans aucune certitude que le fait de sauter d’une année à l’autre change radicalement le cours des choses à très exactement 0h00 le 1er janvier, j’ai quand même le sentiment que, puisque nos bilans sont calés sur les années civiles, le mien ne pourra être que meilleur quand la fin 2010 arrivera. Ou alors c’est à se pendre.
Bonnes fêtes de fin d’année à vous tous.