Le verbe s’est fait nuit (Ephraïm)

Par Arbrealettres


Le verbe s’est fait nuit
La lumière a caché la lumière
L’ombre a envahi la terre
Et la douleur de mes yeux agrandis
Est flamme au coeur de la nuit

Car la nuit a un coeur
Où l’ombre palpite
Où l’abîme résonne
D’un battement sourd
Où la douleur est lumière
Qui est mère d’amour
Et l’amour est douleur
Comme jour en mal de lumière-

(Ephraïm)