Une journée à Nendaz

Par Haykel

En car postal et à une quarantaine de minutes de la ville d’FC Sion se trouve les villages Basse et Haute Nendaz et au terminus Nendaz. Je laisse de côté le haut et le bas pour vous parler du centre du valais. Oui Nendaz est au centre de mon reportage et du Valais bien entendu. Une journée passée dans un grand village impersonnel à moins de six degrés. Un accueil glacial. Mes dents claquent encore et mon parka Mamout acheté soldé à 20% à Berne il y a trois jours ne m’a pas suffisamment protégé. Une grande station de ski, un paradis pour les amateurs de la poudre blanche pas celle qu’on sniffe, celle pour laquelle on prend la route des vacances. A 15 kilomètres de Sion, Nendaz offre 412 km de pistes skiables. Qui dit mieux ? La ville est très touristique, sans cachet et surtout énormément bétonné avec un style genre grand immeuble mi-chalet mi-béton. Quelques statuettes et œuvres en bois d’une mauvaise inspiration balafrent les lieux.

Suisse tourisme à Nendaz fonctionne ce samedi, voilà une bonne nouvelle. Des pizzérias à la pelle. Des restaurants typiquement suisses presque rares. La Coop et la Migros se disputent le marché de la grande distribution à 1400 mètres d’altitude. Les autres brillent par leur absence. Qui s’en plaindra ? Des magasins de sports et des boutiques de vente de produits du terroir complètent le paysage commercial de Nendaz. Parlant des produits du pays, j’ai fait quelques emplettes dans un magasin bien en vue. Une mignonette d’abricotine de 5 cl à chf 12.-, deux petits pots miniatures de confitures d’abricot, à chf. 13.-, un  petit pain de seigle avec des morceaux d'abricots également à chf. 5.- un livre Portrait des Valaisans de Maurice Chappaz sans abricot évidemment à ch. 18.-. J’ai payé chf. 49.- Et j’ai gagné à la sortie un petit cadeau : quatre poires bien portantes et une petite boite de chocolat (32 grammes) dont la date de validité s’est échue le 31 décembre 2009. Ça ne s’invente pas ! Le retour est quelque peu chaotique. Un bus plein à craquer et le chauffeur confond la route avec une piste de ski. C’est un mauvais skieur ! Arrivée à la gare de Sion, j’ai marqué un stop dans un bistrot histoire de me remettre de cette épreuve de ski "nendazienne" perdue par un chauffard de la poste. Deux fendants après, je suis de nouveau dans le train nommé "rentrée".

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