Avatar, spectacle radical

Publié le 04 janvier 2010 par Sullivan
Mieux vaut tard que jamais, j'ai finalement su me faufiler entre les griffes des multiplexes bondés et des séances affichant complet pour voir le fameux Avatar dans des conditions décentes. Du coup, maintenant, je peux donner mon Na'vi. (Et faire les mêmes blagues nazes avec trois semaines de retard)...


C'est un cliché de la critique du cinéma SF de dire qu'il fait appel à l'âme d'enfant du spectateur, alors pour contourner le cliché, je parlerai de nécessaire capacité d'emerveillement. Sans elle, on pourra s'ennuyer devant l'exploration de Pandora et du coup passer a coté du film. Puisque, la faute aussi à quelques lacunes, c'est essentiellement cet emerveillement qui peut lier le spectateur à ce film, en cela notamment que le même sentiment ressenti par le héros justifie son basculement losqu'il prend fait et cause pour Pandora.
Pour le coup, le spectacle est total. De sa 3-D, Cameron ne s'en sert guère pour des frissons faciles a coup de jaillissements, mais plutôt pour demultiplier le sentiment d'immersion dans un monde entièrement fictif mais pourtant sidérant de réalisme. La flore et encore plus la faune de Pandora sont sublimes, et le film se regarde parfois comme une sorte de docu animalier du 3eme type. Les personnages "de synthèse" font preuve d'un réalisme dans leurs expressions effectivement jamais vu, qui rend le visage du pourtant déjà tres reussi Gollum du Seigneur des Anneaux bien mécanique en comparaison.