OMS: un océan de corruption et d’inefficacité

Publié le 26 décembre 2009 par Suzanneb
[Mise à jour 10 février 2010]

J’ai le sentiment d’avoir été floué! – Dr. Fernand Turcotte

Sur le site web du Protégez-vous on peut lire une entrevue exclusive avec le Dr Fernand Turcotte (l’un des cofondateurs du Département de médecine sociale et préventive de l’Université Laval. Il y a enseigné durant plus de 30 ans et demeure actif dans le domaine de la santé publique).

(…) non seulement il est important de reconnaître le problème et de le corriger, mais il faut surtout faire comprendre à la population que nous avons été collectivement victimes de la corruption d’un organisme international qui était investi de la mission de nous protéger, et qui n’a pas fait son job pour des motifs fondamentalement commerciaux.

Protégez-vous Entrevue exclusive avec le Dr Fernand Turcotte - par Rémi Maillard - fév 2010

[Mise à jour 3 février 2010]

[Mise à jour 8 janvier 2010]

Pendant qu’au Québec on remercie le «bon ministre docteur Yvre (sic) Bolduc» pour nos précieuses doses de vaccin… en Europe on ne se gêne pas pour accuser les compagnies pharmaceutiques d’avoir simplement abusé de leur pouvoir pour faire du cash.

Vous n’entendrez pas beaucoup parler de cette affaire sur les médias de masse québécois, cependant si vous ne croyez qu’en eux, vous pouvez toujours écouter Sylvain Bouchard, Mario Dumont ou lire Le Soleil.

Grippe H1N1: le Conseil de l’Europe veut une enquête : Le vaccin était un enjeu financier ?

Vaccination mondiale: une enquête demandée en Europe

Alors que plusieurs pays européens commencent à revendre leurs surplus de vaccins contre la grippe A (H1N1) sur le marché mondial, les États membres du Conseil de l’Europe ont décidé de lancer une enquête sur l’influence qu’auraient pu avoir les compagnies pharmaceutiques sur la campagne de vaccination mondiale.

C’est le Dr Wolfgang Wodarg, ex-député social-démocrate de l’arrondissement allemand de Flensburg-Schleswig et maintenant président du Comité européen de la santé, qui a lancé l’enquête en déposant une motion qui a été adoptée à l’unanimité par les membres du comité du Parlement européen à la santé.

Sur son site Web, le Dr Wodarg accuse les compagnies pharmaceutiques d’avoir incité les scientifiques et les agences officielles responsables de santé publique à alarmer les gouvernements mondiaux avec ce qu’il qualifie de «fausse pandémie» dans le but de faire la promotion de leurs médicaments et vaccins contre la grippe.

«Ces compagnies ont incité les gouvernements à gaspiller des sommes importantes pour des vaccins inefficaces et ont exposé sans raison des millions de personnes en santé au risque d’effets secondaires inconnus de vaccins qui n’ont pas été testés suffisamment», déclare le médecin.

(…)

Le Dr Wodarg a également rappelé que l’OMS n’est sujette à aucun contrôle parlementaire et qu’il ne devrait donc pas lui être permis de définir en quoi consiste une pandémie puisque plusieurs de ses décideurs ont déjà travaillé ou travaillent toujours pour l’industrie pharmaceutique.

Vaccination mondiale: une enquête demandée en Europe - Le Soleil - 5 janvier 2010

En complément d’information:

Margaret Chan, directrice de l’Organisation mondiale de la santé, n’était PAS ENCORE VACCINÉE le 29 décembre 2009. Manifestement, la pseudo-pandémie ne l’énervait pas trop celle-là !

Source: Le Parisier.fr

[Début du billet original - 26 décembre 2009]

Par Sylvie Simon

« La manipulation actuelle des medias aux États-Unis est plus efficace qu’elle ne l’était dans l’Allemagne nazie, car ici nous prétendons avoir toute l’information nécessaire. Cette erreur empêche les gens d’accéder à la vérité. » (Mark Crispin Miller, Professeur de journalisme à l’université de New York)

L’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) fait la pluie et le beau temps sur notre planète en matière de santé publique et la plupart des gouvernements se réfèrent à ses nombreuses recommandations.

Or, il y a quelques années, Bertrand Deveaud, journaliste, et Bertrand Lemennicier, professeur agrégé d’économie, ont enquêté à travers le monde sur cet organisme et ont consulté de nombreux rapports officiels et confidentiels pendant deux ans. Ils en ont conclu que l’OMS ne serait plus que le bateau ivre de la santé publique et naviguerait « sans maître à bord ni objectifs clairs sur un océan de corruption et d’inefficacité » (cf. L’OMS : Bateau ivre de la santé publique, Ed L’Harmattan). Une série d’articles publiés à la même époque dans The British Medical Journal et dans The Lancet décrivaient l’Organisation Mondiale de la Santé comme une institution corrompue et à bout de souffle.

À l’origine, l’OMS était censée ne recevoir ses fonds que des gouvernements des Nations Unies, mais depuis quelques années, afin d’augmenter ses capitaux, l’OMS a mis en place ce qu’il appelle un « partenariat privé » qui lui permet de recevoir des aides financières d’industries privées. Mais quelles industries ? Bien évidemment la Mafia pharmaceutique et ses amis qui bénéficient à présent de ce que l’on nomme « une porte ouverte sur un tapis rouge » à Genève. Depuis lors, sa crédibilité, sérieusement entamée, ne s’est guère améliorée, et son indépendance est plus que controversée à cause de son manque total de transparence sur les preuves scientifiques étayant ses recommandations et sa collusion avec les multinationales industrielles. Il est évident qu’au niveau mondial les affaires et la politique influencent fortement la santé.

Le 22 janvier 2007, Alison Katz, une chercheuse qui a passé 17 ans à l’OMS, a adressé une Lettre ouverte à la nouvelle directrice de l’agence, la Chinoise Margaret Chan, accusant l’organisation de « corruption, népotisme, violation des statuts et inefficacité du contrôle interne », et concluant que « l’OMS est devenue une victime de la mondialisation néo-libérale ». Elle dénonce « la commercialisation de la science et les liens étroits entre l’industrie et les institutions académiques » et la science « corporatiste » privée, et estime que « l’OMS doit être le leader d’un mouvement pour transformer la façon dont est conduite la recherche scientifique y compris ses sources de financement, ainsi que l’acquisition et l’utilisation des connaissances » et que les fonctionnaires internationaux n’ont pas le droit de « ne pas savoir ».

Lisez la suite de cet article sur le site source:

Sylvie Simon – Altermonde-sans-frontiere.com... – 15 déc 2009

Nous devons exiger de nos gouvernements qu’ils redéfinissent la relation qui nous unit à cet organisme:

  • déjà que chez nous, on n’exerce à peu près aucun contrôle avant la mise en marché de divers produits destinés à l’alimentation humaine;
  • déjà que nous confions aux laboratoires qui fabriquent les médicaments, la tâche d’en démontrer l’innocuité et l’efficacité;
  • déjà que nos politiques se plient aux exigences du lobby pharmaceutique en matière de dé-règlementation;

Faut-il en plus céder à l’OMS le peu de pouvoirs qui nous reste alors que le monde se réveille et dénonce la corruption qui sévit au sein de cet organisme ?

Les citoyens n’ont plus confiance en cette organisation qui a achevé de perdre le peu de crédibilité qu’il lui restait, lorsqu’elle décida (au plus grand bonheur de ses acolytes de l’industrie pharmaceutique) de rehausser au niveau 6 l’alerte pandémique pour la grippe porcine.

Alors que nos politiciens se plaignent de la perte de confiance des citoyens dans leurs institutions, il est temps pour eux de prendre conscience de l’image de corruption qu’ils nous renvoient.

Alors qu’ils mettent en place un train de mesures supposées protéger la santé des citoyens, rien n’est fait pour veiller au respect de ces mesures. Le laxisme est devenu la norme. Les citoyens ne sont pas dupes. Qui plus est, la population vieillissante (en fréquentant plus souvent les couloirs des hôpitaux) aura tôt fait de constater combien en pratique, on ignore l’hygiène la plus élémentaire, entre autres choses.

Conservons nos taxes et nos impôts pour faire respecter les normes de salubrité déjà établies. Profitons-en pour mettre en place les mesures nécessaires et souvent exigées par nos experts qui se sont penchés sur les nombreuses défaillances de notre système de santé. (Voir les divers rapports: Francoeur, Aucoin…)

Si le gouvernement s’attelait à la tâche de prendre VRAIMENT SOIN de la santé des citoyens, il pourrait s’affranchir du lobby (pharmaceutique) qui finira par l’entraîner dans sa chute, il pourrait s’affranchir de l’OMS. Il serait… SOUVERAIN.