Fleurs de printemps

Publié le 06 novembre 2007 par Lecelibataire

Le 26 mai 2006, Franco Nuovo a écrit : « Bien sûr que j’avais vu les filles. Je n’avais même vu que ça. Quand il fait aussi beau, surtout les premières journées, probablement parce qu’après tous ces mois d’hiver, l’homme est fragile, on dirait qu’elles sortent comme des fleurs. On ne voit alors que la féminité qui éclôt. »  

Charmant… Tendre et poétique et tout a fait ce qu’on a envie d’entendre. Parce que, ne vous faites pas d’illusion. On le sait qu’on vous fait cet effet là ! D’ailleurs, on le sait tellement, qu’on en rajoute. Non seulement on sort comme les fleurs mais souvent, aussi, on sent pareil ! 

Bien sûr qu’on le fait aussi pour nous. Parce que nous, aussi, le printemps nous titille. Mais, quand on plonge notre regard au fond du vôtre et qu’on allume notre sourire, ça, c’est pour vous, messieurs. 

Le problème ? Vous avez arrêté de nous le dire, de nous complimenter. Il faut qu’un journaliste italien nous le rappelle. Il faut le lire alors qu’on voudrait l’entendre. Entre le sifflement « épais » et la demande en mariage, il y a tellement de mots qui peuvent servir à complimenter.  

Par contre, inutile de rester coller sur nous une fois le compliment fait. Un compliment, ça ne doit pas attendre de salaire ni de retour. Un compliment, ça se savoure. Parfois même des heures durant. Ne vous inquiétez-vous pas ! On saura bien vous le retourner (si vous le méritez, bien sûr !). 

Me souviens d’un soir d’été où j’ai accroché gentiment un superbe spécimen sur une piste de danse. M’excusant de le déranger, je lui ai seulement dit que de le voir danser était une pure merveille pour les yeux… - et je suis partie rejoindre ma gang. A ce moment, j’avais seulement eu envie de lui faire savoir que, par sa présence, il illuminait ma soirée. Des heures plus tard, c’est lui qui m’a accroché pour me remercier – me disant que ce petit compliment lui avait permis de passer une bien belle soirée – Ma récompense, un sourire franc, entier.  

Allez-y, lâcher vous lousse – Si le printemps allume les sens, l’automne invite au “blotissage” dans des bras invitants; partager une chaleur humaine, quel moyen extraordinaire de passer au travers l’hiver.