Big Love [4x 01]

Publié le 13 janvier 2010 par Lulla

Free At Last (Season Premiere) // 1 73o ooo tlsp.


   Les saisons de Big Love sont si courtes que la 4ème à peine commencée, je pleure déjà son départ pour dix nouveaux longs mois. Après avoir perdu deux épisodes l'année dernière, voilà qu'on en perd un de plus cette année ! La saison 4 ne comportera que neuf épisodes. J'ai un peu de mal à comprendre pourquoi sachant que la série n'a pas à rougir de ses audiences... Tout ça pour dire qu'il va falloir apprécier chaque seconde de chaque épisode, c'est ce que j'ai fais avec ce Season Premiere et j'ai pris beaucoup de plaisir à retrouver les Henrickson. Ils me manquaient terriblement. On ne peut pas dire que l'on nous ait offert la meilleure reprise qui soit puisque bon nombre d'intrigues ont été survolées, juste histoire de nous rafraîchir la mémoire. Ainsi, Sarah ne fait que passer le temps d'une très courte scène. C'est frustrant mais son tour viendra, je n'en doute pas. De la même manière, Joey et ses deux compagnes sont totalement absents. Ce qui différencie pas mal cette reprise par rapport aux autres, c'est qu'elle est très légère, les traits d'humour sont privilégiés au drame. Vu les épisodes extrêmement intenses que l'on nous a offert en saison 3, ce n'est pas une mauvaise idée. Puis on sait que comme d'habitude, la pression va monter crescendo.

   Il y a d'un coté les choses qui ne changent pas : par exemple Loïs et Frank qui se cherchent perpétuellement des poux avec le grain de folie qui les caractérise (et les rend si attachants); Bill, plus ambitieux que jamais, qui ne comprendra visibiblement jamais la leçon : on ne peut pas tout avoir, et quand on veut tout, on finit avec rien; Margene, la divine et gracieuse, qui rayonne et qui sourit perpétuellement à la vie; Nicky qui, même quand elle ne veut pas mentir, s'embourbe dans des explications sans queue ni tête; et Alby qui gagne chaque année en noirceur et en profondeur. Et puis il y a la révolution, d'abord signifiée par un changement de générique. Cela se fait peu, surtout sur les séries du câble (en même temps les séries des networks n'ont plus de générique), il fallait oser ! Je me range du coté de ceux qui adorent ce générique. Impossible de dire si c'est plus ou moins que le précédent mais je l'ai déjà adopté. Visuellement, à part à la fin où Bill nous fait un remake de Superman, c'est simplement superbe. Le message est clair : contrairement aux apparences, la destruction de la famille Henrickson est en route et rien ne pourra l'arrêter. Autre changement : les nouvelles responsabilités de Barb. Bon gré mal gré, elle se retrouve en charge du casino, le nouveau business de Bill, et reprend ainsi sa vie en main après les malheurs qui l'ont frappés l'an passé. J'ai hâte de la voir à l'oeuvre.

   A Juniper Creek, la révolution arrive sur la pointe des pieds puisque c'est officiel, Roman, le grand prophéte, est bel et bien mort ! D'ailleurs, Adaleen n'a rien trouvé de mieux que de cacher son corps dans une chambre froide. La scène où Nicky le trouve était très amusante, très cocasse. Puis c'est assez surprenant puisque l'on s'attendait à quelque chose de plus dramatique, forcément. Les quelques voyages du corps de Roman n'étaient pas piqués des hannetons non plus ! Le changement au sein de la vie quotidienne des Henrickson se matérialise en partie sous les traits de Cara Lynn, la fille (plus) cachée de Nicky. Telle mère, telle fille. Son regard en dit long : c'est une peste, une menteuse, une tricheuse. Quelques intrigues secondaires sont lancées sans que l'on ne comprenne vraiment de quoi elles retournent. Je pense surtout au fils de Flute, qui apparaît tout à coup comme si c'était normal, comme si elle était là depuis le début. Et puis Alby s'est fait prendre dans les bois par un homme très important au sein de la comission qui gère la fortune de Juniper Creek... Ah et j'oubliais : Ben chante maintenant. Pas mal mais scéniquement parlant, c'est plus drôle qu'autre chose à regarder ! Qu'il s'occupe de Margene, c'est l'intrigue qui me plaît le plus...   


// Bilan // C'est la révolution chez les Henrickson ! Big Love nous revient en forme, moins grave et plus légère, avec de nouvelles perspectives et ce qu'il faut de confortable pour ne pas trop nous dépayser. Comme le nouveau générique le laisse entendre, la menace pèse là-bas et elle n'est pas si loin...


// Bonus // Le nouveau générique où l'on troque God Only Knows des Beach Boys contre Home des Engineers.