Affaire Peillon : les blogueurs et les médias font là où on leur dit de faire…

Publié le 15 janvier 2010 par Mister Gdec

… Mais pour moi, c’est une non-affaire, le fruit d’une société de spectacle dans laquelle chacun joue un rôle si risiblement convenu. Cette scène est ridicule, et même pas digne d’un marivaudage.

On « pèse des œufs de mouche dans des toiles d’araignée », selon l’expression de Voltaire à propos dudit Marivaux.

Car se positionner face à une telle tartufferie, cela ne rime à rien. J’ai moi-même beaucoup hésité avant d’entreprendre un texte sur ce sujet, alors qu’il appelait ardemment une réaction de ma part… tant le terrain me semblait miné.

Besson a fait du Besson, Marine du Le Pen, et Peillon… a savamment calculé son coup, en fin stratège que je pressentais intensément calculateur. Et la suite ne m’a pas donné tort.

Ce mauvais film de série B n’appelle aucun commentaire : il n’y a rien à dire. Puisque rien ne s’est passé, sinon ce qui était écrit.

Et même l’Arlette a fait du Chabot. Aucune surprise dans tout cela. Sinon celle que d’aucuns s’en étonnent : Ils sont encore bien naïfs quant à la marge de manœuvre des uns et des autres…

La vraie surprise serait que Madame Chabot reconnaisse qu’elle a commis une erreur… et en tire les conclusions qui s’imposent. Mais elle n’a pas assez de doutes quant à ses compétences si indubitablement certaines à ses yeux pour cela.

Il vaut donc mieux crier que Peillon est un escroc, parce qu’il a utilisé les médias à sa façon, certes peu conventionnelle. Mais la réalité est un ailleurs : tout ceci n’est qu’un non événement et un jeu de dupes.

Et je regrette déjà d’y avoir consacré tant de temps, cette mise en scène n’en valant pas vraiment la peine : ce non événement attire  exagérément l’attention sur des seconds couteaux qui ne représentent pas grand chose en regard du drame qui se trame, et dont nous sommes tous victimes… qui lui ne se joue pas à la télévision.

Prémunissons nous de l’illusion démocratique qui prend les atours de la figuration médiatique.

Et vive la (vraie) résistance.