Album · En passant - Jean-Jacques Goldman

Publié le 16 janvier 2010 par Cesperlesdevie
(1997)
Changement radical par rapport à Rouge, Goldman redevient spectateur. En passant marque certainement une période d'introspection, même s'il reste pudique il est intime et tourne autour du thème de prédilection de Goldman : l'importance de notre gestuelle par rapport à nos paroles (Sache que je, Tout était dit, Nos mains...).
Quand tu danses
, d'une mélancolie envoutante me fait toujours me demander si la chanson a un double sens autour de la danse comme dans Le ballet (1995) ou s'il parle vraiment de danse au sens joyeux alors que lui souffre, comme dans Pas toi (1985). Bref, la chanson est sublime avec un texte lourd de sens...

Mais Goldman garde toujours son optimisme avec Bonne idée où il cite ses parents Ruth et Mojze et énumère tous ces petits bonheurs quotidiens ou On ira où il promets à sa belle de l'emmener "loin des villes soumises".



L'album se termine sur En passant qui rappelle inévitablement Veiller tard (1982) et ce moment où l'on se retrouve face à soi-même et que le blues arrive, que l'on regrette, que l'on repense à toutes les promesses que l'on n'a pas tenu... Indispensable pour les fans, album à écouter encore et encore pour en comprendre toute la profondeur.