C'est (pas) tous les jours dimanche

Publié le 17 janvier 2010 par Didier54 @Partages
En 2010, les semaines comptent six jours. Ca rime. Six, dix, c'est lisse, ça glisse, ça plisse, pas de police, quelques artifices, deux ou trois réglisses. Voici mes anecdotes de la semaine. Pouvez bien sûr déposer les vôtres. On est dimanche, après tout ;-)
Lundi
. C'est mamy qui s'occupe des enfants et des repas, aujourd'hui. Comme à son habitude, elle est venue chargée de denrées diverses et variées. A mon retour, le soir, je trouve une maison qui croule sous les victuailles. Gâteaux variés, potée, compote de fruits, diverses gâteries. On mange chinois, ce soir. Gars de douze ans est ravi. L'adore ça.
Mardi. Le choc. A la télé, il y a le film Séraphine. Nous le regardons, pris par l'univers. Scotchés. L'actrice, Yolande Moreau, est phénoménale. L'histoire racontée aussi. De savoir que c'est une histoire vraie renforce évidemment l'impact. Où l'on se dit que l'art est avant tout une question de tripes et d'inconscience à la fois, une force surpuissante. Où l'on se dit aussi que la vie sans rencontres, c'est pas tout à fait la vie.
Mercredi.Madame et les deux gars, du mercredi bénéficiant, sont allés à la médiathèque de la ville du coin. Étonnement de madame, le soir. Me montrant les bouquins pris, elle en sort un qui lui dit quelque chose. Elle l'a pris sur une impulsion, passant devant, le répérant, le prenant, comme s'il lui adressait un signe. Mais je me demande.... dit-elle. Avant de se souvenir. Elle l'a déjà lu. Et déjà choisi pour les mêmes raisons. La couverture.

Jeudi.
Pour une fois, la réunion de service du matin ne dure qu'une heure. Un vrai bonheur car c'est un temps qui ne vaut la plupart du temps pas plus que cela et qui pourtant d'ordinaire s'éternise. Bal des qui parlent pour se montrer. Ou je ne sais quoi d'autre. Concours de mimiques. Yeux au ciel, soupirs, lecture d'autres documents. Chacun vaque.
Vendredi.
Le bonheur du vendredi matin... Le bonheur de se savoir aux portes du week-end... La semaine aura été chargée, rapide. Soulagement de rouler enfin sur des routes plus sûres... Le soir, partie de golf avec les enfants. Je termine bon troisième. Dernier, quoi. Largement détaché. Bonheur des vainqueurs.

Samedi.
Soirée avec des amis. Un couple qui revient à la vie sociale, par petites touches. Une maladie psychique a fait irruption dans la vie d'un de leurs enfants. Pendant quatre ou cinq ans, ils se sont immergés. Là, ça va un peu mieux. Mais il est des silences dans les yeux qui montrent que ces quatre ans-là sont pas loin. Et que ce n'est pas facile de s'y remettre.