La création d’un livre peut tenir à peu de choses, et à la fois, à la conjonction de faits convergents favorables.
Le premier ….à une superbe gamelle en course un soir de nocturne en Août 2001 sur un circuit de « pissotière ». Fracture de la clavicule et du col du fémur.
Le virage en bas de la descente que tu as négocié toute ta vie à fond, ce soir là il n’est pas passé.
Réparation de fortune 7 années passées à boiter et 83 000 kms de plus, la réparation lâche ; prothèse du col du fémur 2 mois d’arrêt et les copains qui te demandent ta « philosophie du vélo »par écrit.
Donc pendant le mois de lit obligatoire, du matin au soir sur l’ordinateur pour rédiger « l’ouvrage ».
Deuxième fait favorable ……….tu approches des soixante ans, tu es même en plein dedans quand ton frère jumeau te demande « quel cadeau pour « notre anniversaire » ?
Ca tombe bien toi qui es dans l’édition, je viens de rédiger quelques dizaines de pages d’un livre consacré à ma passion pour les gens du vélo qui met en avant les vraies valeurs de notre sport. (Il pédale un peu aussi)
« N’ayant jamais pratiqué l’écriture, je te le fais passer dis moi ce tu en penses ».
Le frangin lit et trouve cela suffisamment bien pour décider de l’éditer lui-même en créant sa maison d’édition et m’offrant ainsi un très joli cadeau pour mes soixante rayons de vélo.
Au début, l’objectif était d’offrir ce témoignage aux Invités de ma soirée anniversaire. (98 % de cyclistes et leurs épouses).
Il est vrai qu’avec plus de 450 000 kms, plus de 1000 courses, quelques victoires au compteur et trente ans de coach (comme on dit maintenant), j’ai eu le temps de me faire pas mal de copains.
Alors diffusion par les relations, le bouche à oreille et le coup de pouce de certaines revues vélo, le petit bouquin de la petite boite d’édition fait son chemin.
Voila la genèse de MON BEAU VELO
C’est la seule fois que je vous parle de moi, le livre vous est consacré à vous acteurs désintéressés et passionnés du cyclisme amateur.
Les plus âgés retrouveront leur jeunesse et l’esprit 3 et 4 des années 60 à 80.
Les plus jeunes découvriront une « culture cycliste » qui leur permettra de vieillir sainement sur un vélo.
Pardon, ne cherchez pas l’apologie d’un quelconque champion moderne, le compteur d’idole s’est bloqué il y a bien longtemps. (Sauf pour Pépé
Angelo).
Je vous laisse aux réactions des premiers lecteurs.