LadiesRoom : 100 Commentaires.

Par Mélina Loupia
Puisqu' après tout, on est jamais mieux servi que par soi-même, je rends à César ce qui appartient à César et je poste ici  la première note que j'avais pondue à l'époque chez LadiesRoom, alors que toutes et tous y avaient encore droit de cité.

Pour info, je n'ai pas trouvé de lien de suppression de compte et autres joyeusetés de liberté.

Voici l'objet futile qui ameuta les foules élitistes:

"Essai de déforestation pileuse.

Toujours dans la tendance au décalage, malgré moi puis que finalement c'est pas mal, j'ai voulu, dans un achat d'impulsion en bonne ménagère de moins de 50 ans que je suis ( ah mais oui, parfaitement, la ride d'expression, je l'entretiens!), tester le "dernier" Veet sous la douche.
Bon, peut-être que c'est parce que je n'ai qu'une baignoire que l'expérience a été une catastrophe locale?
Toujours est-il que j'ai passé un bon quart d'heure à m'emplâtrer le cuisseau, le pilon ainsi que le croupion (la première qui me traite de dinde et fait glouglou, je la noie dans ma baignoire), avec mes petits doigts boudinés qu'ils sentaient bon l'ammoniac après.
Toujours est-il que j'ai attendu les deux minutes qu'ils disent dans la notice en hongrois avant de tenter de retirer le cataplasme avec l'éponge façon Gratounette.
Résultat: Vingt minutes de raclage intensif, la peau récurée à l'émeri, la baignoire que je peux la jeter, et comme de par hasard, tous mes pieux encore bien arnachés dans mon épiderme hein.
L'a fallu que je fasse appel au maudit rasoir à l'ancienne.
Mais là, à cause du pourcentage infime mais bien présent d'huile d'amande douce, ajouté la bande lubrifiante du rasoir, l'opération décapitation pileuse, elle a foiré. Un peu comme un savon sur une patinoire, un loukoum dans un wok.
Je garde encore, après un mois de non exposition ni solaire, ni sociale, les stigmates cuisants de cette aventure folliculaire, avec de grandes trainées de griffures de rasoir.
Si j'ai merdé, une pour me dire à quelle étape du processus?
Des bizettes"

Edit de maintenant : Je vais mettre à l'aise tout le monde, il ne s'agit en aucun cas de soufrir de ne pas être la star du sujet, je m'en cogne de ça.(Je sens monter les gros mots à la mode du moment). Juste un peu comme si aujourd'hui, l'espace dédié aux commentaires n'était plus qu'un refuge pour âmes en mal de blog, d'écoute ou de forums. La dérive dans les commentaires est bien présente et je l'admets, jusqu'à une certaine mesure. A un moment donné, faut déborder ailleurs je pense.
Un peu comme dans la vraie vie, dans une conversation entre gens normaux, un sujet est lancé, et que soudain, il ne soit plus du tout question du sujet ni de celui qui l'a lancé. Que fait-on dans ces cas-là? On dégage. Enfin moi, c'est ce que je fais.