Echos de l'atelier du 8 janvier 2010 à Paris

Publié le 17 janvier 2010 par Joseleroy

"Serge : On croit regarder le monde à partir de deux yeux, de deux petites billes; en fait, lorsque je regarde au plus près de moi, c'est un espace.

josé: Oui, en fait on regarde à partir d'un immense espace qui englobe la pièce. Si on sortait là dans Paris, par exemple, si on allait au sommet de la Tour Eiffel, on verrait toute l'Ile de France dans cet espace. Si on regarde le ciel, on a toute la voie lactée.
Cet espace, au-dessus de nos épaules, est infini. Et nous n'avons jamais regardé le monde autrement qu'à partir de cette Ouverture.
Nous voyons le monde à partir d'une fenêtre immense, mais sans vitre, sans bords, et immatérielle, qui, en plus, est toujours ouverte et disponible.

LaTour-Eiffel apparait en moi, dans l'espace de conscience, à zéro centimètre de distance

Serge: C'est un espace d'accueil qui peut accueillir l'infini.

José : Voir cela nous espacifie. Nous perdons ainsi nos limites. Et ça c'est un exercice très efficace si jamais la "centrifugeuse de l'identification" nous retourne vers l'extérieur par la pensée et l'émotion. Et bien, simplement, il s'agit de se demander à travers quoi on regarde : à travers deux yeux, deux petites billes ou à travers un immense espace. Il suffit de savoir compter jusqu'à deux. Y a-t-il deux petites ouvertures ou une seule ouverture immense?

Juste percevoir les bords du champ de vision. Un élargissement se produit alors, et on disparait du champ de vision. Et on a appuyé sur le bouton "OFF" de la centrifugeuse . Nous sommes revenus au centre, au point zéro."

Prochain atelier à Paris, vendredi 22 janvier 2010 à 20 H 30, entrée libre

renseignements : josleroy@aol.com