Adam Green n’a pas encore 30 ans et nous revient depuis le 19 janvier dernier avec un sixième album acoustique Minor Love au plus près de ce qu’il est et de qu’il a vécu. Une signature anti-folk par définition.
Anti-folk et bio, ça va de soi
Les 60’s nous revoilà
L’année 2010 souffle un air de déjà vu avec une ouverture Folk. Adam Green signe, affirme et confirme cette tendance haute couture musicale de l’année. C’est donc sans mal que sur la majeure partie des pistes nous retrouvons un petit air Willie Nelson (ambiance « On The Road Again »), avec « Buddy Bradly », « Stadium Soul ». Bob Dylan n’est pas loin avec « Breaking Locks », « Boss Inside » et « Don’t Call Me Uncle ».
Invitation au cœur d’Amérique profonde
A l’écoute de l’album, l’imagination s’affole et nous pose dans un restaurant en bordure de route au fin fond de l’Amérique en plein mois d’août, à la chaleur harassante. On s’arrête faire le plein de notre voiture. On s’assoie à une table et une serveuse en uniforme vichy rose nous sert un café.
Adam Green : jeune et classieux
Le compositeur ne s’arrête pas à juste s’inspirer d’un Bob Dylan, il ajuste sa voix pour être le crooner rock à l’instar d’un Franck Sinatra comme sur « Give Them A Tohen ». Le rock psyché au son Iggy Pop est présent aussi sur « Oh Shuckes ». Et le funky des années 60 a toute sa place avec l’unique titre « Lockout ».
Un ensemble qui nous plonge en arrière, un bon vers le rock américain qui a marqué une histoire au style cinématographique d’un Forest Gump. Court Adam, Court et surtout n’oublie pas ta guitare, parce qu’avec Minor Love nous offre un panel folk exquis.