Ailleurs: Le castelet de Vítek et ses environs

Publié le 23 janvier 2010 par Strogoff

Ben tiens, pour changer j'vais vous parler d'un château (enfin de ce qu'il en reste), pour changer des églises. Ah ouais, super. Sans dec, c'est hyper cool me diront certains. Sorry pour les aut' mais rassurez-vous, j'en ai encore plein ma besace des églises. Ah non, minable. Sans dec, c'est hypra nul me diront certains. Sorry pour les aut' mais rassurez-vous... Bon, eh, la suite non?

Alors le château duquel qu'il s'agit aujourd'hui, s'appelle "Vítkův Hrádek" (le castelet de "Vítek"), qui devint en Germain "Witti(n)g(s)hausen" (le logis de "Witti(n)g"), mais aussi "Vítkův Kámen" (la pierre de "Vítek"), qui devint en Germain "Wittigstein" (la pierre de "Wittig"). Etymologiquement parlant, "Wittig" et "Vítek", c'est la quadrature de l'oeuf et de la poule, car qui fut le second du premier, difficile à dire. Tout 2 sont des patronymes plutôt communs en Germanie comme en Bohême, cependant serait une déformation malheureuse, fort certainement à mettre au compte d'un officier d'état civile dyslexique. D'aucuns présument que "Vítek" serait un amoindrissement de "Vít" (Guy en Français). D'autres pensent que "Vítek" serait né du Germain "Wittig" (prononcer V.I.T.I.K.) qui signifie bourbier marécageux puant la vase stagnante que même les crapauds n'y font plus dedans. Parenthèse. Le Germain est une langue fabuleusement riche en lexiconcaténation multiple.

Là où un francophone emploiera une armée de prépositions et d'articles afin d'exprimer une idée simple, le germanophone utilisera un seul et unique mot en agglutinant les sémantèmes de façon à ce que l'antécédent permette la compréhension du conséquent:
- Exemple simple: jus de pomme se dit tout simplement "apfelsaft", de pomme et de jus.
- Exemple moins simple pour les simples qui ne sauraient pas que la pomme est un fruit: jus de fruit de pomme se dit tout simplement "apfelfruchtsaft", de pomme, de fruit et de jus.
- Exemple encore moins simple pour les vrais imbéciles qui ne sauraient pas que la pomme est un fruit, et que le jus qu'on en presse peut se boire: boisson au jus de fruit de pomme se dit tout simplement "apfelfruchtsaftgetränk", de pomme, de fruit, de jus, et de boisson.
- Exemple carrément compliqué pour les cons notoires qui ne sauraient pas que la pomme est un fruit, que le jus qu'on en presse peut se boire, et qu'il leur faut un mode d'emploi multilingue pour savoir quoi n'en faire du jus une fois qu'il est pressé: "apfelfruchtsaftgetränkmehrsprachigproduktinformationen", de pomme, de fruit, de jus, de boisson, de multilingue, de produit, et d'information.

Simple non? Allez, à vous. Comment diriez-vous en Germain un programme de travail sur la fabrication de chaussures de sécurité? Je sais, c'est inutilisable dans le cadre d'une conversation mondaine, mais on s'en fout, c'est pour l'exemple, inutile d'essayer de l'appliquer en pratique. Alors? Eh bien un programme de travail sur la fabrication de chaussures de sécurité se dit tout simplement "sicherheitsschuhfabrikationsarbeitsprogramm". Mon préféré: le club des sous-fifres du bureau principal de gestion des services d'électricité des bateaux à vapeur du Danube n'est autre que "Donaudampfschiffahrtselektrizitaetenhauptbetriebswerkbauunterbeamtunggesellschaft". Le Germain n'est-elle pas une langue fabuleuse? Bref, ce qui est sûr, c'est que "Wittig" est à "Vítek" ce que la glace est à la vanille. Maintenant attention, parce que "Wittig" peut également se traduire par "Vítkov", sachant que "Vítkov" serait plutôt "Wigstadtl" parce que "Wittig" n'est pas à "Wigstadtl" ce que "Vítek" est à "Vítkov".

Ben non, forcément. "Vítek" ("z Kravař") a fondé "Vítkov" tandis que "Wittig" n'a rien du tout à voir avec "Wigstadtl". Sinon la différence entre le castelet de "Vítek" et la pierre de "Vítek" réside dans le fait que le premier repose sur le second. En effet, il faut considérer "la pierre" comme une concrétion rocheuse, un monticule, et selon que vous parlez de l'édifice ou de sa localisation géographique, vous utilisez "castelet", ou "pierre" (monticule) de "Vítek". A nouveau, analogie avec le Germain. Le fameux Neuschwanstein, construit sous le patronage du génialement cinglé Louis II de Bavière. Ben vous y retrouvez la notion de "pierre" ("stein"), mais ceux qui y sont allés peuvent vous confirmer qu'il ne s'agit pas d'un simple caillou, mais d'un sacré foutu piton rocheux (monticule).
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Alors la première mention écrite de notre édifice remonterait à 1277, et se trouverait dans un vieux guide touristique aztèque faisant la promotion du patelin de "Frymburk" ("Fridberch" en Latin). C'est du moins ce que l'on pensait, parce que quelqu'un l'avait écrit, mais personne n'avait vu la vraie source d'information, ni moi du reste non plus. Ensuite l'on pensait également que la construction du castelet remonterait à 1250 environ, et serait à mettre au compte du sieur "Vítek z Načeradce" (quidam local). C'est ce que l'on pensait. Aujourd'hui (enfin depuis 2 semaines), il semblerait que le château aurait été construit en début du XIV ème siècle par ordre des "Rožmberk" (Rosenberg). Allez savoir? Une chose est cependant plutôt avérée, c'est la raison de ce castelet en cet endroit perdu, et encore aujourd'hui au bout de l'anus horribilis de la civilisation.

Le castelet surplombait la fameuse route du sel de Linz ("Linecká stezka") et plus spécifiquement la branche Ouest dite "Frymburská" passant en Autriche par "Neufelden", "Haslach an der Mühl", puis en Bohême par "Svatý Tomáš", "Přední Výtoň", "Frymburk", "Zátoň", "Český Krumlov" pour rejoindre Prague finalement. Notez un élément important, c'est qu'en cette période, la route du sel enjambait le ruisseau "Vltava" qui pouvait se traverser à pied (en cette période). Or dans les années 1950, l'on construisit à "Lipno" le fameux barrage qui fit de ce ruisseau la " mer de Bohême du Sud".

Si le barrage avait existé en cette période, l'on n'aurait jamais construit un castelet bien inutile en cet endroit. Autre élément géographique important, ici se trouvait depuis toujours la frontière extrême Sud du royaume de Bohême avec la Barbarie, à seulement 3 km de l'Oberösterreich, 20 km du Freistaat Bayern, et 25 km du Danube, autoroute fluviale d'alors. Et finalement, toujours dans l'élément géographique important, la famille "Vítkovci" possédait plein de domaines tout autour, éparpillés entre la Bohême du Sud et la Barbarie du Nord, et ce monticule se trouvait globalement en plein centre du milieu de ces terres. Ainsi ce coin totalement vide de tout et plein de rien représentait cependant un point stratégique militaire comme économique. Alors, pour défricher et civiliser les environs, l'on fit rapidement appel aux cisterciens dont les aptitudes agraires et colonisatrices quasi con-munistes (cf. les granges cisterciennes, mais aussi une publie mienne, ou encore pour les informatiquemenlettrés des jeux style Colonization...) permettaient de peupler et rendre vivable rapidement des déserts de morne nature sans auberge aucune

(cf. les abbayes cisterciennes de "Vyšší Brod" et de "Zlatá Koruna" toutes 2 fondées en mi-XIII ème siècle).

Au tout début, notre castelet servait de forteresse militaire, mais également d'intendance de la nouvelle contrée tout juste peuplée. Puis la famille des "Vítkovci" de "Krumlov" ("de Chrumbenowe" en Latin) s'éteignit sans descendance, et par sombre filiation parentale, c'est "Jindřich z Rožmberka" qui récupéra le castelet en 1302. En cette époque, l'édifice était plutôt chiche. Il se composait d'une tour habitable et d'une palissade rudimentaire contre les bêtes et les marauds (tout juste s'il y avait la télé en noir et blanc). Mais au XIV ème siècle, l'on élargit le donjon conséquemment afin de lui donner sa taille actuelle, soit 14 x 18 m, ce qui en fit le plus grand bergfried de Bohême pourvu d'une cuisine équipée sur mesure. Et ça tombait rudement bien, parce qu'en 1394, le castelet reçut la visite involontaire d'un hôte illustre en la personne du roi ivrogne "Václav IV".

Celui-ci fut fait prisonnier par la noblesse, laquelle lui réclamait encore plus de privilèges, et encore moins d'impôts, ce que l'ivrogne ne voulait bien entendu pas leur concéder, parce qu'il fallait bien qu'il vive de quelque chose lui aussi. Ben la noblesse couillue, "Jindřich III. z Rožmberka" en tête, foutut tout simplement le roi de Bohême en résidence surveillée jusqu'à ce que l'entêté change d'avis. C'est dingue ce qu'il se passait dans ce pays non? En cette période le château administrait (écumait) une quinzaine de bleds, 5 troupeaux de vaches et une corporation de verriers, pour vous dire comme il était prospère (yop la boum). Puis arrivèrent les guerres hussites. Il n'y eut pas grand chambardement ni sur l'édifice, ni sur le lieu de son implantation, car n'oublions pas qu'il se trouve au bout de l'anus horribilis de la civilisation. Les seuls faits un peu marquants sont qu'en 1427 "Oldřich z Rožmberka" vendit le castelet à son beau-frère "Reinprecht von Walsee" qui le vendit en 1464 à son oncle "Jan z Rožmberka" dont le fils "Petr" le légua sur son lit de mort à "Jan Holický ze Šternberka". Là, on est en 1521, et ça devient enfin un peu croustillant.

Eh ouais, car dans ce legs, en dehors du castelet de "Vítek" pour ainsi dire insignifiant, c'est tout le domaine des "z Rožmberka" qui passa aux mains des "ze Šternberka". Et bien que "Petr z Rožmberka" décéda les roupettes sèches (sans descendance), ses semblables, eux, procréèrent. Aussi lorsque les neveux apprirent que la fortune familiale fut léguée à autrui, ce fut un ramdam chambardesque sans nom. Après plusieurs années de querelles par procédure en avocat entre les 2 partis, l'empereur Ferdinand Ier mit un terme au différend en imposant à l'un des neveux ("Jan z Rožmberka") de verser une contrepartie financière à "Jan Holický ze Šternberka" en échange de sa renonciation au castelet. Eh ouais. Dans le courant de ce XVI ème siècle, le château fut conséquemment fortifié d'une épaisse enceinte enrichie de 5 bastilles, pour le cas où, justement, ben tiens, on ne sait jamais. L'on construisit également un ingénieux système de tuyaux en argile emmurés dans les bâtiments et qui canalisait (le système) les eaux de pluie vers un bassin de réception au rez-de-chaussée (pour arroser les plantes vertes).

Cependant le nec plus ultra du luxe médiéval dont les restes sont encore visibles au sommet du pan Ouest de la tour, est représenté par une chiotte en pierre taillée, dont le trou (de la chiotte) donne en plein milieu de l'enceinte fortifiée. En été, c'était bonheur assuré. Toute la cour savait ce que monseigneur avait mangé, et s'il digérait bien son cassoulet et sa cuisse de canard confite. Enfin bref... Et tout ça pour ça, car quelques temps seulement après, l'administration de "Vítkův Hrádek" fut rattachée à "Český Krumlov" dans le cadre d'une centralisation rationnelle de l'intendance locale. Du coup, notre édifice perdit en importance ce qu'il gagna en insignifiance. En 1602, "Petr Vok z Rožmberka" en panne de liquidité céda le domaine de au loufoque empereur Rudolf II, incluant itou notre castelet.

Mais Rudolf n'y mit jamais les pieds, même pas une fois, ou alors tellement vite que son biographe n'eut même pas le temps de noter l'évènement somme toute anodin. Ensuite, "Vítkův Hrádek" eut pratiquement le même destin que le domaine de "Český Krumlov" auquel il était rattaché. Lors de la révolte des Etats, des insurgés (contre quoi?) autrichiens prirent d'assaut le castelet en décembre 1618. Ils furent refoulés à coup de pied au cul. La noblesse tchèque insurgée (contre les catholiques) eut plus de succès puisqu'elle prit l'édifice, mais dès 1621, la garnison impériale (catholique) jouissait à nouveau de la vue d'en haut du bergfried comme des aisances à trou ouvert. Elle fut d'ailleurs renforcée à 200 hommes, la garnison, mais ni la taille du donjon, ni le nombre de chiottes ne furent augmentés. Après la bataille de la montagne blanche, le castelet passa en 1622 aux mains des "Eggenberg" qui y maintinrent une garnison armée jusqu'au départ de Bohême de la chienlit suédoise en 1648.

A l'instar donc de "Český Krumlov", notre castelet passa en 1719 sous la baguette de la famille "Schwarzenbier"... "Schwarzenkopf"... "Schwarzenloch"... "Schwarzenwald"... "Schwarzentruc"... berg, c'est ça, "Schwarzenberg". Ces derniers firent quelqu'ultimes réfections en 1725, en particulier sur la toiture, mais compte tenu de sa localisation au bout de l'anus horribilis de la civilisation, ils ne s'y rendirent point souvent. Ils y installèrent alors leur garde forestier, mais pareil, et malgré qu'il vécut dans un château, il finit par s'installer en ville (plus près de l'auberge) également. A partir de la mi-XVIII ème siècle, "Vítkův Hrádek" était laissé à la bande "On" afin de se détériorer inéluctablement.

Lorsqu'en 1815 l'on posa un escalier dans la tour afin d'accéder au sommet qui offre une vue imprenable sur les environs, l'on refixa encore une dernière fois sa toiture. Ensuite les ruines prirent le dessus, suivies par le romantisme cucul inhérent (cf. plus loin). En 1861, l'on fit rapidement quelques retouches sur les ruines, officiellement pour la visite officielle de son altesse le prince Rudolf, héritier de la couronne d'autruches. Officieusement, je doute fortement qu'un chiard de 3 ans puisse s'intéresser à un château, alors à une ruine... quand bien même sur ses futures terres d'à soi. Quoi qu'il en soit, il y fut, à "Vítkův Hrádek", le Rudolf, et c'est sans doute pour cette raison que les "Schwarzentruc"... berg, les "Schwarzenberg", lèche-culs opportunistes firent rapidement construire une "résidence de chasse" à St Thomas ("Sv. Tomáš"), bled à 500 m des ruines, pour le confort de Monseigneur le chiard habsbourgeois.

Et parce qu'il aurait prononcé "guiliguili areuh, gouzi-gouzi gaga prôut popo", l'on remit une couche de réparation sur le castelet en 1869 afin de plaire à son altesse. Courbettes. Il y eut encore une restauration juste avant la seconde guerre mondiale, à la suite de laquelle (guerre) la région sombra dans le "no man's land" des territoires frontaliers ("Hraniční pásmo") strictement interdits à la plèbe socialiste dont les aspirations fugitives vers l'occident avaient fini par agacer le régime con-muniste. Et justement, de par sa situation optimale en hauteur, les gardes frontière(s?) s'étaient aménagés la tour du château en point d'observation dans les années 50. Maintenant j'aurais aimé connaître le taux de réussite des observations, parce qu'apercevoir sous la couverture arboricole un pauv' boug' aux aguets fuyant le paradis socialiste, ce devait être une autre paire dimanche que de repérer une armée d'envahisseurs braillards puants la barbarie au kilomètre. Selon une autre source, il se serait s'agit d'un point d'observation aérien. Ah ouais, encore mieux, au temps du radar et de la couverture nuageuse, le pacte de Varsovie observait visuellement les zavions du traité de l'Atlantique Nord qui venaient déverser leur doryphoraméricain sur les pommes de terre tchécoslovaques :-)

Bref, le castelet fut rendu à la commune de "Přední Výtoň" en 1990, mais ne fut pas pour autant rouvert au public. Eh ouais, comme à l'accoutumée, l'armée avait tellement bien salopé le patrimoine culturel mis à sa disposition qu'il fallut interdire l'accès du chantier afin d'éviter tout risque d'accident involontaire.

Pis un comité à but non lucratif de volontaires bénévoles s'est vu formé en 1998. Il se mit en tâche d'enrayer le délabrement, de rénover ce qui pouvait encore l'être et de rouvrir le castelet au public (chiotte incluse). Il en reçut alors de la commune la location de l'édifice pour 10 ans, et après quelques travaux, "Vítkův Hrádek" fut ouvert en été 2005. Depuis, il accueille chaque année quelques 30.000 touristes annuels, dont votre serviteur. Croyez-moi, j'en menais pas large, en grimpant sur les escaliers en bois qui menaient au sommet de la tour, afin de vous faire les splendides photos de la "Šumava" ("Böhmerwald" en Germain), des "Novohradské hory" ("Gratzener Bergland" ou "Freiwald" en Germain), du "Blanský les" ("Blansker Wald" en Germain), et du fameux "Lipenské jezero" ("Stausee Lipno" en Germain), pour le côté tchèque.

Et pour le côté des Alpes autrichiennes, les photos du "Großer Priel" dans le massif des "Totes Gebirge", le massif du "Dachstein" (où que l'on va skier tellement c'est fantastique le ski là-bas), et même des photos du massif du "Watzmann" en Bavière. Tout ça c'est visible et photographiable depuis la tour du "Vítkův Hrádek", à plus de 125 km de distance. Et pour cause: posé à 1053 m au dessus du niveau de la mer, notre castelet est le plus haut construit de tout notre pays. Eh oui. Et moi j'y suis monté, malgré mon vertige, rien que pour voir ça. Pour voir comme on voit tout bien d'en haut, et pour pouvoir vous écrire cette publie aussi. Splendide que c'est je dois dire, la vue d'en haut, mais je suis vite redescendu parce qu'avec mon vertige, mes guiboles commencèrent à flagader tandis que des goutes de sueur perlaient le long de mon échine. A signaler donc que vous pouvez monter au sommet de la tour, qu'en dehors de ça il ne reste plus grand chose (ruine), qu'il s'y trouve dans l'enceinte un semblant de buvette (avec bière pression, mais lorsque le lieu n'est ouvert qu'en week-end, vous imaginez ce que fait la bière somnolant dans son tonneau et ses tuyaux de cuivre?

Et z'ont même pas d'la bouteille), et que somme toute c'est sympa quand il fait beau, quand on peut voir au loin, et qu'il ne souffle pas un vent glacial comme en Novembre par exemple. Nous? Ah comment qu'on y a atterri? Ben c'est cette blonde bombe slovaque de Natalka qu'est viendue quelques semaines auparavant avec l'offre de résider un week-end en la gentilhommière des "Schwarzenkopf"... berg, des "Schwarzenberg", transformée en hôtel romantique. Et justement ce week-end-là, c'était action spéciale cochonnaille. Irrésistible. Aussi je m'empressai de confirmer ma présence à Nat, et de me trouver un splendide brin de fille pour m'accompagner vu que depuis le 3 Novembre (2009) ma sale bête de chérie d'amour fait du tourisme en Nouvelle Zélande sans moi. Finalement l'on s'y retrouva à 6, à la partie, Natalka & Greg, Christina & John, et c'est cette délicieuse Viky (si si, celle à la poitrine opulente) qui me fit l'honneur de se joindre à moi. Enorme non? (la chance, pas la poitrine).

Et ma chérie d'amour? Jalouse? Aucun risque, je ne suis l'homme que d'une seule femme à la fois (maximum 2, mais faut vraiment qu'elles insistent adroitement). Non, je déconne. Je n'allais quand même pas entreprendre la meilleure copine de ma tendresse? Enfin quoi, je suis un mec facile mais j'ai des limites tout de même, de la civilité, de la décence et de la retenue même dans la luxure (malheureusement, selon Sabrina). Du reste ma chérie d'amour était au courant, de la présence de Viky dans la même chambre, et me donna sa totale bénédiction, confiante en l'amour intense et sincère que je lui voue (c'était cependant sans compter avec ce fabuleux négligé moulant en satin pourpre moiré dessinant sur la hampe profonde de Viky un galbe sensuel inversement incurvé à la chute de ses reins sculpturaux, négligé dont la longueur incroyablement appropriée laissait jaillir par le dessous des cuisses fermement cambrées sur des mollets pulpeux mordorés par la lumière tamisée d'une lampe de chevet 40 waaah... 40 watts). Le porc devint mort tôt, très tôt dans la matinée de samedi, aussi nous ne participâmes point aux festivités, et ce n'est qu'après un petit déjeuner copieux, vers 10h, que nous rejoignîmes les autres lurons, alors qu'ils attaquaient la seconde tournée de prune ("slivovice", si ça vous parle).

Je vous passe les détails, sinon qu'avant midi, nous montâmes au castelet de "Vítkův Hrádek", que j'y fis les photos ci-publiées, qu'ensuite nous mangeâmes ce qui pouvait déjà l'être du cochon cuisiné (soupe de sang, boudins et andouillettes), que nous rendîmes visite à son successeur (cochon) de 3 mois (dont les jours sont comptés), que nous nous promenâmes quand même un peu dans la nature de la forêt (pour faire plaisir à ma maman), que nous invitâmes l'humble (mais fabuleuse) auberge de "chez Lénine" (d'où proviennent mes clichés "Budějovický Budvar"), que nous nageâmes dans la (fraîche) piscine, que nous nous fîmes masser par les bulles du whirlpool (et les pets des participants), que nous transpirâmes au sauna, que nous dinâmes les meilleurs morceaux du grouik (enfin terminé), que nous bûmes... que nous rigolâmes... que nous finîmes tard... chambre... douche.... brosse à dent... négligé moulant... hein? La lumière? Ah bon? Bon... Pis c'était dimanche matin. Sans dec, un super week-end. Tout le monde était heureux et satisfait des formidables moments passés ensemble, et comme il n'est bonne compagnie qui ne se quitte, nous repartîmes chacun vers son chez-soi en milieu de journée.

Sinon afin d'éviter le moindre doute émaillé d'un malentendu incompris qui pourrait germer dans l'esprit de mes lecteurs qui lisent mes publies, comme dans l'esprit de ma belle-mère qui ne les lit pas, j'aimerais insister sur le fait que malgré toutes mes forfanteries décrites ci-dessus (pour déconner) et malgré ce fabuleux négligé moulant en satin pourpre moiré (véridique celui-ci), ma conduite de gentleman fut absolument irréprochable et qu'à aucun moment je ne me suis livré à la moindre indélicatesse déplacée qui aurait pu compromettre l'honneur et la vertu de Viky comme de ma chérie d'amour. Je fus chastement ascétique comme un janséniste émasculé prêchant la messe calviniste le jour de la Ste Vierge. Ben tiens, je ne voulais pas finir comme le prêtre de "Milada" aux fraises... (cf. plus loin).

Alors comme dit plus haut, en un temps, les romantiques cuculs s'amourachèrent du lieu. Le plus amouraché cucul fut "Adalbert Stifter" qui écrivit tout d'abord une nouvelle publiée dans une chronique

("Die Mappe meines Urgroßvaters"): "Der Hochwald" (1841) en Allemand et en original ("Hvozd" en Tchèque), puis tout un roman, "Witiko" (1865-67) en Allemand et en original ("Vítek" en Tchèque). Les 2 oeuvres parlent de, et sont liées à "Vítkův Hrádek", mais je vous avoue humblement que je ne les ai pas lues. Le poète "Adolf Heyduk" s'inspira également du lieu pour écrire 2 oeuvres épiques: "Dřevorubec" (1880) et "Pod Vítkovým Kamenem" (1881), mais comme pour Adalbert... pas lues. Ah ben eh, j'peux pas tout lire non plus hein? Faut faire des choix, aussi je délaisse volontairement la cucuterie romantique au profit des faits: histoire et art. Par contre, je peux vous dire ce que "Der Hochwald" raconte en gros, parce que j'ai un pote à moi qui l'a lue, l'histoire, et qui me l'a racontée un soir dans une taverne alors qu'on s'en jetait quelques bières. Je fais succinct, rassurez-vous. Un jour, le châtelain Henri de "Vítkův hrádek" envoya ses 2 filles Clara et Jeanne se planquer dans la forêt profonde alors que les Suédois (fumiers) menaçaient la contrée lors de la guerre de 30 ans.

Mais bien avant (quelques années), Ronald, le fils du roi de Suède faisant alors le page en stage chez ce même Henri, tomba amoureux de Clara (la file de Henri). Ensuite il (Ronald) repartit vers d'autres pays d'Europe afin d'apprendre l'éducation et la politesse. Et paf, que n'arriva t'il pas un jour? Ben Ronald fut soudainement de retour en Bohême avec les armées d'invasion suédoises. Il retrouva alors Clara dans la forêt profonde, lui fit un baisers d'amour sur le front mais fila aussi sec au castelet afin de sauver Henri (papa de Clara) menacé par les armées de son pote (à Ronald) Torstensson (junior). Pis plus rien, pas de nouvelles de l'un, ni de l'autre, ni de personne d'ailleurs du tout. Alors au bout de quelques mois quand même, les filles décidèrent de se rendre à "Vítkův hrádek" qu'elles trouvèrent complètement détruit en flamme sans personne du tout nulle part d'ailleurs non plus. Elles finirent par se poser là dans les ruines, se disant que quelqu'un finirait bien par se montrer un jour et qu'il saurait peut-être leur dire qu'est-ce qu'il se fut passé. Eh ben justement, un jour le chevalier Bruno s'en revint de la foire de Vienne, et leur raconta toute l'histoire: Ronald dit à Henri "va te planquer, mes potes suédois arrivent." Henri répondit "keud! Va te faire fout', chuis chez-moi."

Pis Torstensson arriva à ce moment avec ses troupes, et le choc sans gland commença pour de bon. Ronald couillonnement planté entre les 2 armées, finit par prendre un mauvais coup et succomba à sa mort. Les Suédois voulurent faire payer le trépassage du fils du roi, et voilà: tous y passèrent, tous y moururent, et même le castelet fut mis à sac. Après ça, les filles vécurent encore dans les ruines du château jusqu'à leur mort, mais dans un état de dépression patent que même plus personne ne s'y rendait pour leur apporter le courrier, tellement elles mordaient le facteur. Tu m'étonnes. Bon, vous voyez, c'est complètement romantique cucul comme histoire non?

Alors maintenant une belle histoire bien catholique que l'on raconte à propos de notre castelet. Et tiens, d'ailleurs je ne sais même pas pourquoi, vu qu'il n'y a pratiquement aucun rapport, genre ça aurait pu (et ça a même sûrement dû) se passer n'importe où ailleurs. Et donc l'histoire raconte qu'un jour, un tendron nommé "Milada" s'en partit en forêt en quête de fraises (des forêts, aussi appelées fraises des bois, comme l'alcool).

Le temps était splendide, la petite aussi, et tandis qu'elle s'en cueillait ses fraises dans son petit panier, un prêtre apparu aussi soudainement que le St esprit au d'sus d'une marmite à vapeur. "N'ai point peur mon nenfant" dit-il, "je viens du castelet" (les boules. Moi j'aurais fui plus vite que devant l'ours sodomite). "Alors tu cueilles ces petits fruits très parfumés de forme conique dont les akènes forment des aspérités sur la chair rouge vif de cette plante à tige très basse qu'est la fraise, riche en vitamine C et en fer mais qui entraîne assez fréquemment des accidents allergiques de type eczéma ou urticaire?" lui dit-il, comme s'il draguait une blonde en discothèque. "Eh ouais" répondit-elle, comme une blonde draguée en discothèque. Et de fil en aiguille, et de truc en machin, et de pif paf en tralala pouêt pouêt... bref, le prêtre "honora" la jeune fille (et même plusieurs fois selon la chronique du village). Elle était si femme, si bonne, si belle, si attirante dans son fabuleux négligé moulant en satin pourpre moiré, que le prêtre se jeta dessus l'oeil injecté de sang, la bave en bouche, et l'organe à la main oubliant ses voeux de ne pas y toucher, son amour pour dieu, pour Jésus et pour la vierge Marie (genre un évêque irlandais possédé par le démon du stupre pédophile). La pauvrette fut extrêmement déçue par la conduite obscène de l'homme d'église (contrairement à Viky ravie par mon comportement civil d'à moi).

Persuadée que la gente masculine est toute identique (pauv' chérie, moi non, moi chuis différent), elle s'en alla au couvent pour le restant de ses jours tout en maudissant le prêtre pour son déplorable comportement de vil cochon luxurieux. Celui-ci essaya d'oublier, et continua sa vie de prélat comme si de rien n'était. Et parce que de toute sa vie il ne se confessa pas de son acte, parce qu'il n'eut pas le moindre geste de contrition, et parce que jusqu'à son dernier souffle fétide il n'avoua pas son abominable faute, le maudissement finit par prendre. A sa mort, il fut transformé en fantôme, et depuis, il erre entre "Vítkův Hrádek" et St Thomas ("Sv. Tomáš"), se lamentant de son terrible méfait au point que ceux qui l'auraient entendu, prétendent que ses gémissements sont effrayants, épouvantables, insupportables et débiles comme une chanson de Cookie Dingler. Ca fout les boules moi j'dis. Ceci-dit, je n'ai pas rencontré le fantôme, alors si ça se trouve, c'est une histoire inventée par les romantiques catholiques pour faire peur aux petites zenfants, qui sait? Mais attends, parce que tiens...

Les villageois de St Thomas racontaient parfois qu'il leur arrivait d'entendre la nuit, dans la forêt des alentours de "Vítkův hrádek", des murmures, comme des plaintes, des gémissements qui se déplaçaient vers l'église de la gauche vers la droite et de bas en haut. Alors une nuit, le garde champêt' voulut en avoir le coeur net. Après le dîner et le film de 20:30, il alla se planquer dans un bosquet à proximité de l'église où que le blaireau fait son caca, et vers minuit, minuit moins cinq, il vit un spectre sans tête en habit de prêtre assis sur un rocher (c'est froid et c'est mauvais pour les hémorroïdes) psalmodier les écrits de la bib'. Lorsqu'il eut fini ses couillonneries, sa tête repoussa sur ses épaules. Non! "Ben merde alors" se dit notre garde champêt' qui eut tout juste le temps de prendre une photo. Mais le spectre vit le flash, et s'approcha alors du pauv' vieux qui devint aussi livide que le prêtresprit. "Alors premièrement j'aime pas qu'on me photographie sous ce mauvais profil, deuxièmement t'as oublié de mettre l'anti-zyeux rouges, et troisièmement tu viens de marcher dans la crotte de blaireau. Mais parce que je suis dans mon bon jour, je vais te raconter mon histoire au lieu de te bouffer le foie tout cru." Bon, vous la connaissez l'histoire, je ne vous la raconte pas de nouveau? Par contre pour s'en sortir, du sortilège, le spectre se devait apparemment de servir la messe 1000 fois, pendant 1000 nuits.

Les boules de prime abord, d'un autre côté c'est même pas 3 ans. Maintenant c'est vrai que c'est chiant la messe, pis si t'as même pas un cul bénit pour t'écouter... Bref, alors mis au fait de la situation, le curé du village eut l'excellente idée d'inviter les paroissiens à prier pour l'âme damnée du prêtre fantôme, et depuis, ben plus personne n'entendit la nuit dans la forêt des alentours de "Vítkův hrádek" des murmures, comme des plaintes, des gémissements qui se déplaçaient vers l'église de la gauche vers la droite et de bas en haut.

Alors t'échappe, pas j'en ai une autre d'histoire, vachement mieux. A quelques 2 km à l'Ouest de "Vítkův Hrádek" se trouve un monticule appelé "Růžový Vrch" (rose, de couleur comme de fleur, mais aussi vermeil, de couleur sanguinolente). Là, un pauv' bougre vivait de misère et de peine avec sa famille nombreuse, parce qu'on n'avait pas encore inventé le RSA qui fait le bonheur des malheureux. Lorsque sa femme mourut, il ne trouvu rien d'autre de mieux à faire que d'aller se pendre dans la rivière (plutôt que de galoper au bistrot), laissant ses nombreux enfants au triste sort de la sistance sociale.

Son frère, qui considéra ce suicide comme une terrible honte pour toute la famille, maudit le défunt après sa mort. Rappelons que la religion catholique (mais d'autres aussi) condamne fermement le suicide de soi-même parce que "chacun est responsable de sa vie devant Dieu qui la lui a donnée. C'est Lui qui en reste le souverain Maître. [...] Nous sommes les intendants et non les propriétaires de la vie que Dieu nous a confiée. Nous n'en disposons pas." (cf. Catéchisme de l'Église Catholique). Et rappelons également qu'alors que le suicide est un péché grave aux yeux de la race des curés, le meurtre est tout à fait légitime lorsqu'il s'agit d'hérétiques invertébrés, d'homosexuels par derrière, de suppôts de l'avortement des femmes et du préservatif lubrifié... Mais après cet acte de maudissâge, le pauv' frère ne put s'empêcher de penser à son frangin, à ce qu'il lui avait fait après sa mort (maudissâge), qu'il ne s'était même pas occupé de ses gosses (nombreux) comme un bon Thénardier, et il finit par se pendre également dans sa cahute de pauv' paysan, tout comme son frère maudit.

Alors devant tant de suicide et de honte pour toute la famille restante, le dernier des frères maudit à son tour les 2 frangins après leur mort, mais mieux que le précédent: il les maudit doublement, na! Eh ben malgré cela, les gens se moquaient de lui. Ils disaient qu'il était d'une famille de suicidés (poil au nez). Les villageois l'insultaient, les gosses lui jetaient des pierres, et les pigeons lui fientaient sur l'épaule. Il finit par se suicider à la branche d'un tilleul derrière le village, parce qu'il n'avait pas de marronnier sous le coude. Les 3 pécheurs désespérés furent jetés en terre hors de la commune comme vile bidoche hérétique, sur un terrain vague désert loin des terres bénites de la paroisse, sans le moindre sacrement, sans la moindre onction, et sans la moindre éloge funèb', keud, rien que le croassement des corbeaux et le goassement des grenouilles. Les boules, j'te dis pas comme ils doivent mal dormir, les suicidés. Ceci-dit, si dieu ne pardonnait pas, son paradis serait vide, aussi les 3 frangins doivent être tranquilles aux cieux à l'heure qu'il est.

Et pour les uns crédules comme St Thomas, ben justement, une histoire de St Thomas. Dans le bled de St Thomas, se trouve une église de la passion du Christ, tout récemment restaurée. Dedans, en l'époque dont je vous parle, il s'y trouvait un tableau de St Thomas qu'on disait pourvu de pouvoirs surnaturels.

Le soir de la St Thomas, de nombreux pèlerins venaient en l'église pour prier St Thomas afin qu'il intercède auprès du bon dieu, et qu'icelui pardonne les péchés des priants. Sans dec, d'abord ils n'avaient qu'à pas pécher, les priants, pis si déjà, z'avaient qu'à assumer et s'expliquer auprès du seigneur en direct. Ensuite St Thomas est le saint patron des médecins légistes option trou dans le côté, et pas le saint patron de ceux qui font les cons et qui n'assument pas après. Bon, mais c'est pas grave. Et donc à la St Thomas, en plus des pèlerins pécheurs, se rassemblaient également (mais autour du castelet de "Vítkův Hrádek") les St Thomas trépassés qui avaient loupé leur train pour l'au-delà, et qui glandouillaient encore sur cette terre pour je ne sais quelle raison. Ensuite, juste avant minuit, l'on pouvait entendre les claquements des sabots sur la mousse des bois inondée de rosée qui annonçaient l'arrivée de l'apôtre St Thomas sur son blanc destrier. Lorsqu'il entrait solennellement dans l'église suivi de ses Thomas défunts, celle-ci s'illuminait de mille feux tandis que de la musique céleste chantée par des petits zenfants vierges véritables certifiés par les évêques de Kildare, de Leighlin, de Limerick et de Dublin caressait les oreilles des fidèles exaltés. Là, les défunts Thomas agenouillés recevaient la bénédiction de leur saint patron, un coup de rouge pour la route, et hop, les mille feux s'éteignaient tandis que la musique rendait la parole au silence.

Les défunts Thomas s'évaporaient alors afin de rattraper le train qu'ils avaient précédemment loupé. Les pèlerins rentraient chez eux sans certitude d'intercession (eh alors? Ils s'attendaient à un contrat d'assurance ou quoi? Z'avaient qu'à avoir la foi, paraît que ça suffit pour dormir tranquille). Quand à St Thomas la pôtre, il rentrait tranquillement chez sa femme où une soupe chaude l'attendait. Et tout ça grâce à un tableau de St Thomas qui se trouvait dans l'église de la passion. Dingue non?

Alors pour finir, l' hôtel romantique, je vous le conseille. Non pas pour le romantisme cucul, mais pour passer un week-end sympa, dans un cadre sympa, avec des gens sympas et des activités sympas (cf. les divers thèmes durant l'année sur leur page Internet). Et comme le castelet de "Vítkův Hrádek" n'est qu'à 500 m de l'hôtel, vous ne pouvez pas l'ignorer. Attention, z'allez traverser quelques 7 km de forêt touffue sur un chemin vicinal à peine goudronné pour arriver là: 48°38'23.562"N, 14°6'16.185"E.