Open d’Australie : Murray haute

Publié le 26 janvier 2010 par Levestiaire @levestiaire_net

Numéro 3 mondial depuis ce matin, numéro 2 s’il gagne le tournoi et que Tsonga va en demie, numéro 1 si Federer arrête. Plus rien n’arrête numéro 4. Que se passe-t-il ?

Fabrice Cent euros vous répond aux questions posées sur equipe.vestiaire@yahoo.fr

Désormais Murray aime-t-il le haut niveau ?

Celui qui n’arriva pas à stopper Verdasco en 2009, s’est cette fois facilement débarrassé d’Anderson, Gicquel, Serra, Isner et Nadal.

Le tenant du titre ?

Oui le tenant du titre qui depuis ce fameux titre n’a plus rien fait en Grand Chelem, qui ne tient plus son service, qui n’a plus de longueur de balle, qui ne sait plus déborder, qui ressemble à un junior, Nadal qui ne court plus sur toutes les balles, Nadal qui se fait balader en puissance.

Mais une victoire sur Nadal reste une victoire sur Nadal ?

Soderling le disait aussi. Nadal disait qu’il était blessé. A Wimbledon il le disait encore, on a fini par le croire. Mais cette fois, il était en pleine forme, en effet.

Que disait le Vestiaire sur Nadal ? 

« Le casse-tête de Murray s’appelle souvent Nadal, sauf quand il joue une finale blessé (Rotterdam). » Le Vestiaire disait aussi : « Très endurant, quitte à hypothéquer ses genoux et sa pratique du tennis à 25 ans ». C’était en mai 2009, Nadal n’avait pas encore joué Federer en finale à Madrid. Nadal n’a pas encore 24 ans, ce n’était pas une finale, le Vestiaire se trompe parfois.

Murray est donc toujours aussi nul ?

Doucement avec vos affirmations péremptoires. On dirait le Vestiaire parfois. Murray reste Murray, ce type pas très beau, nourri comme un Nadal et capable de faire autant de points gagnants que de fautes directes. Sinon il est présent dans des statistiques fondamentales comme Santoro.

Quand même, il a gagné les points importants, il a sorti des aces aux bons moments, Murray a joué en patron.

Les adversaires du premier tour sont toujours des proies faciles. Il faudra confirmer contre Nadal, s’il sort de sa retraite.

Cilic au prochain tour ?

Ce n’est pas parce qu’il a battu Murray 7-5 6-2 6-2 lors du dernier Grand Chelem joué qu’il va encore le torcher cette fois-ci. Après tout, il n’est que tête de série n°14.

La blessure de Nadal excuse-t-elle tout ?

La blessure fait partie du joueur et de sa carrière. C’est un critère de nivellement comme un autre. Federer n’est jamais blessé et quand il l’est il reste au niveau. Nadal ne peut pas être performant sans martyriser son genou. Il a choisi de briller au lieu de durer. Tsonga aimerait avoir ce luxe.