L’horloge patiente va et vient (Jean Grosjean)

Par Arbrealettres


L’horloge patiente va et vient.
Je ne peux rabattre la couverture des paupières
sur mon visage
puisque je n’ai plus de visage.
Ne me regarde pas.
Tu n’auras en moi nul repos.
Je suis une voix encore peut-être
mais sourde et incessante
qui n’est autre déjà qu’à tes tempes
le battement plus fort de ton coeur.

(Jean Grosjean)