Les herbes folles

Publié le 30 janvier 2010 par Ptiterigolotte @ptiterigolotte

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Le film commence par un vol. Vol d'un sac à main d'une femme dans les airs. Film aérien, Les herbes folles dépeint une histoire d'amour en apparence ordinaire : un homme retrouve le portefeuille rouge d'une dentiste mais sous la caméra de Resnais le film se transforme en une oeuvre surréaliste, surfant sur tous les styles. Ici on reconnaît On connaît la chanson, le premier plan nous rappelle même ses premiers films comme Nuit et Brouillard : ce long travelling dans une forteresse. Ce film nous amène dans nos rêves les plus enfouis, on peut tout y interpréter. Le rapprocher de Wong Kar Waï (avis de Première) est judicieux car il est vrai que tout ce florilège de couleurs et de problèmes d'espaces temps peut rappeler des films comme My blueberry nights ou 2046. Alain Resnais donne aussi la part belle à ses acteurs fétiches : Sabine Azéma-André Dussolier en tête mais aussi Matthieu Almaric et Edouard Baer. en voix-off délirante. En bref, un  hommage à Marnie, au 7ème art.

Un film de film de fin de carrière, un film à César. Y'a interêt.