D'ailleurs, Amazon refuse de commenter la situation, si ce n'est pour dire que la vente des livres continuera d'être empêchée, afin de pouvoir conserver un certain pouvoir dans les négociations qui vont se poursuivre. Et chez MacMillan, on assure que ça discute bien, mais sans en dire plus.
C'est peut-être du côté du Wall Street Journal qu'il faut tenter de trouver les réponses. Nos confrères notent en effet que pour la seconde journée consécutive, l'action d'Amazon perd des points en bourse, et que même si les négociations aboutissent, le cybermarchand sera contraint de réévaluer à la hausse les prix de vente.
Sauf que la situation serait plus tendue concernant l'avenir du Kindle dans ces conditions. Amazon ne sera pas Apple, et les offres de ce dernier sont immédiatement plus avantageuses pour les éditeurs. Moins pour les clients, certes. Mais si soudain, tout le monde décide soit de monter les tarifs, soit de supprimer les versions Kindle de leurs ebooks, cela impactera sans nul doute les solutions pour Amazon.
Après les méga-ventes annoncées pour Noël, l'affaire se corse pour le marchand et certains doivent actuellement avoir des sueurs froides...